Algérie

Hayatou, le mal de la CAF '



Hayatou, le mal de la CAF '
La carte africaine de football est-elle réellement solide ou se fragilise-t-elle d'année en année ' L'autre question qui vient à l'esprit est de savoir si cette carte africaine du football n'est pas aussi fragile que ceux qui la gèrent ' Enfin, dans la foulée, le football africain s'éloigne de plus en plus des promesses et des discours de l'homme fort de la CAF. Cette personne vient de frapper fort un club algérien, en l'occurrence la JSK.Hayatou, le mal de la CAF 'Une punition qui fait craquer les dossiers de cette instance et même les idées lancées par un homme qui veut rester cloué sur son fauteuil. Vingt-cinq ans à la tête de la Confédération africaine de football (Caf), Issa Hayatou, âgé de 67 ans, a résisté et résiste avec la complicité de ceux, qui profitent au maximum de cet état des lieux, devant les scandales des grosses affaires, dont ils ne ratent aucune. Les médias internationaux continuent de le dénoncer, mais la force des bras de ses acolytes le protège. Les épreuves qui se sont succédé le démontre aisément, et ne méritent aucun commentaire si ce n'est la dénonciation. Cet homme qui fut seul candidat à sa succession, d'où sa réélection sous les sons des trompettes, que ses pairs ont très bien joués d'ailleurs à Marrakech. Hayatou a bénéficié d'un amendement adopté le 3 septembre 2012 aux Seychelles, limitant les candidatures aux membres ou ex-membres du comité exécutif de la CAF. Cet amendement stipule que «tout candidat aux élections à la présidence de la Confédération africaine de football, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la Caf». Cet amendement a touché l'ex-président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma, qui a été débouté par le Tribunal arbitral du sport (Tas). «Le TAS a rejeté l'appel déposé par Jacques Anouma contre la Confédération africaine de football (CAF) concernant sa candidature à la présidence de la CAF», précise-t-on. Ajoutant que «le TAS a confirmé que le comité exécutif de la CAF était compétent pour refuser la candidature de Jacques Anouma, que les statuts de la CAF adoptés en septembre 2012 faisaient foi pour l'examen de la validité des candidatures à l'élection présidentielle, et que Jacques Anouma ne remplissait pas ces critères puisqu'il n'avait jamais été membre du comité exécutif de la CAF». Leader dans le cercle des comédiens, Hayatou énervé, déclarait : «Trop jeune avant (en 1988), trop vieux, trop autoritaire et même dictateur. Et j'oubliais : malade ! C'est trop pour un seul homme. A titre personnel, j'accepte les critiques. De toutes les façons, on ne me demande pas mon avis. Même s'il n'est jamais agréable d'être la cible des journalistes ou des prétendus journalistes, qui ne connaissent ni la CAF, ni son fonctionnement, ni ses règles.» Il a par ailleurs affirmé : «Que me manque-t-il pour être heureux '» La réponse est pourtant là, juste derrière sa propre question : la retraite. Cet homme aux facettes multiples, n'a aucun respect à ses membres encore moins aux textes, qui régissent le fonctionnement de cette instance africaine de football. Il piétine les textes en vigueur. D'un coup de plume, il renvoie à la case d'apprentissage l'instance nationale de notre football. La décision d'exclure la JSK devrait suffire pour le faire exclure et l'éjecter de son fauteuil, ou faire soulever les honnêtes gestionnaires. La mort d'Ebossé (JSK) lui a fait toucher le sommet de sa médiocrité et le ridiculise au point où ses qualificatifs le poussent à s'afficher comme le «sultan» du foot africain. Le club algérien ne restera pas les bras croisés, il fera «appel de cette sentence auprès d'un organe juridique de la CAF avant de se projeter vers le Tribunal arbitral du sport (Lausanne)». Le recours au TAS intervient après épuisement de tous les autres recours. Comment expliquer que la mort des joueurs, le 8 janvier 2010, après que le bus transportant les joueurs du Togo ait été mitraillé par des membres du Front de libération de l'enclave de Cabinda (FLEC) au moment de traverser la frontière, qui sépare le Congo Brazzaville de l'Angola est resté lettre morte ' Hayatou a préféré éteindre les lumières qui éclairaient ce dossier. Deux officiels de la délégation togolaise (le chargé de communication et l'entraîneur adjoint) ont été tués. La CAF a caché les textes contre l'Angola, le pays organisateur, responsable de la sécurité de ses hôtes. Pourtant, il y a eu mort d'homme. Un autre dossier, celui des 74 morts, le 1er février 2011, au stade de Port Saïd (Egypte) à l'occasion du match Port Saïd ? Ahly. Hatatou ignore tout, cache tout et tourne le dos à tout et à tous. Ni Port Saïd et encore moins El Ahly du Caire n'ont été suspendus par la CAF. Hayatou en veut à l'Algérie, Hayatou a des cartes qui le protégeraient et qui lui permettraient d'agir comme il le veut sur le territoire du sport algérien. Mais jusqu'à quand '




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