Algérie

HAYA La plus jeune maison d’édition du Sila



Publié le 28.10.2023 dans le Quotidien l’Expression

Ces derniers ont dédicacé leurs livres dans une ambiance bon enfant. Le grand rush, comme il fallait s'y attendre, a été enregistré comme d'habitude, sur les stands des maisons d'édition étrangères où les lecteurs sont allés à la quête des livres, tous genres confondus, que l'on ne trouve pas forcément durant le reste de l'année dans les librairies.

Les maisons d'édition algériennes ont également connu une affluence considérable. Le stand de l'Anep (Agence nationale d'Edition et de Publicité) a été particulièrement animé en cette première journrée. Deux hommes de culture, et non des moindres: Sadek Djemaoui du groupe mythique El Bahara et l'écrivain-journaliste Abdelkrim Tazaroute, entourés de lecteurs, échangeaient longuement sur des sujets culturels et artistiques et évoquaient naturellement l'apport de grands artistes à la culture algérienne dont l'inénarrable Idir. C'est dire que le Sila est aussi une occasion pour lancer ou relancer des débats sur plus d'une question culturelle. C'est le cas dans différents autres espaces abritant des maisons d'édition anciennes ou débutantes mais nourrissant toutes la même passion pour le livre et la littérature. Au stand de la maison d'édition Barzakh, qui accorde une grande importance à la rigueur des ouvrages à publier, les visiteurs ont pu renouer avec les titres exceptionnels publiés durant ces dernières années mais aussi découvrir des nouveautés.

Les nouveautés il y en a tellement pour cette 26ème édition du Sila! Certains observateurs n'hésitent pas à parler d'un record concernant le nombre de nouveaux livres édités par les maisons d'édition algériennes à l'occasion de la tenue du Sila de cette année. Des centaines de titres viennent d'être publiés par des maisons d'édition comme L'anep, l'Enag, Casbah, El Kalima, El Qobia, El Amel, Apic, Imtidad, le Haut-Commissariat à l'amazighité, La pensée, Sedia, Barzakh, Haya, etc. Un listing des nouveaux livres édités à cette occasion gagnerait à être établi par les organisateurs pour éclairer l'opinion publique sur ce regain et montrer à quel point le Sila constitue une grande source de motivation aussi bien pour les écrivains que pour les éditeurs. Le Sila représente, en effet, l'équivalent de la rentrée littéraire dans notre pays car la majorité des écrivains et des éditeurs choisissent la période de la tenue du Sila pour se faire publier. Le Sila est également la période au cours de laquelle les éditeurs réussissent à écouler le plus grand nombre d'ouvrages comparativement aux autres périodes de l'année. Certaines maisons d'édition ayant pris part au Sila en cours, proposent plus d'une vingtaine de nouveaux livres. Dès le premier jour du Sila, de nombreux écrivains se sont manifestés en sillonnant les allées du Sila. Parmi les auteurs ayant fait leur apparition au Sila lors de cette première journée, on peut citer Zineb Laoudj, Mohamed Saïd Idiri, Mustapha Hadj Ali, Salima Mimoune, Said Boucetta, Mustapha Benfodil, Maïssa Bey, Djawad Rostom Touati, Mohamed Abdallah, Mahdi Messaoudi... Ces derniers ont, d'ailleurs, dédicacé leurs nouveaux romans aux stands de Barzakh et Apic. Au stand des éditions Apic, on a retrouvé la même ambiance conviviale qui a toujours régné aussi bien entre les romanciers qu'avec leurs éditeurs Samia et Kamel. Deux professionnels du livre, grands connaisseurs ayant fait leurs preuves et méritant tous les encouragements. Pour sa part, l'auteure Mansouria Mederreg a signé son ouvrage «Hymne au couscous algérien» au stand des éditions El Kalima que dirige la très dynamique Naïma Beldjoudi. Dans l'espace de la maison d'édition Haya, on pouvait rencontrer les écrivains qui ont été édités par cette dernière à l'image de Said Boucetta, auteur d'un premier roman intitulé «Les sept fantômes de Hassina» ainsi que Salima Mimoune. Soraya Mouloudji, ministre de la Culture et des Arts, a effectué une visite au Sila lors de cette première journée. Elle a même assisté à une table ronde au niveau de l'espace dédié à la littérature africaine.



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