Algérie

HAWA : Tatouages au «Harkouss», pratique moins douloureuse



HAWA : Tatouages au «Harkouss», pratique moins douloureuse
Si les femmes du Maghreb ont adopté le tatouage pour se rendre belles, beaucoup d'entre-elles ont adopté le tatouage au «Harkouss» en l'occurrence les Marocaines. Les dessins au «Harkouss» sont considérés selon les ethnologues comme les doublets des tatouages et au demeurant «licites». Très répandus alors, ils sont revenus  à  la mode et adoptés par les Occidentales lorsque le henné remplace cette texture noire comme le goudron. Tazuda en berbère, le «Harkouss» est obtenu par combustion de produits très variés, notamment la noix de tamaris, du son, de l'orge etc.Tous ces ingrédients sont brûlés dans un récipient hermétiquement fermé. A ce noir on ajoute de l'huile et du charbon pulvérisé. Il semble que ce n'est pas n'importe quelle personne qui peut fabriquer du «Harkouss» , il est le travail de certaines femmes qui se chargent d'aller le vendre sur les marchés. Le «Harkouss» est conservé dans des récipients à  l'exemple de la corne creuse du bovidé. Cosmétique lié à  la beauté, il est réchauffé avec l'haleine de la femme qui doit l'utiliser. Se parer de dessins de «Harkouss» les femmes peuvent le faire elles-mêmes lorsqu'il s'agit de se dessiner les sourcils. Les autres dessins plus élaborés demandent l'aide d'une spécialiste, une «mesguita».


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