HAWA : Lieutenant colonel, Bassima Drias

Son grade de lieutenant, Bassima Drias l’a obtenu en 1990 au niveau de l’Ecole militaire polytechnique. Vingt et un ans depuis que cette femme, aujourd’hui chef du bureau potentiel scientifique et technique au Commandement de défense aérienne du territoire, assure une fonction qui auparavant n’était pas si féminine que cela. D’autres temps d’autres mœurs pourrait-on dire pour ce qui concerne la femme algérienne.Et c’est tant mieux. Mme Drias a occupé plusieurs postes où la responsabilité ne lui a fait jamais peur en l’occurrence au service informatique de l’Armée, à l’Etablissement central de rénovation du matériel de transmission,  à l’Ecole supérieure de défense aérienne du territoire. Elle a été appelée à faire des stages de formation entre autres,  en France, à Boumerdès  et aux Etats-Unis, afin d’acquérir plus de connaissances et de maîtrise. Dans un métier choisi grâce aux encouragements de son père ancien officier de l’ANP et par son propre choix  qui, dit-elle «…je voulais faire quelque chose de particulier. Je suis de nature tenace, battante et aimant relever les défis…».Qu’en est-il du département de l’armée de terre (DAT) ' «Comme je suis électronicienne de formation et que pendant mon cursus universitaire j’étais fascinée par les modules hyperfréquences et radar, j’ai opté pour la DAT». S’agissant des difficultés rencontrées, Mme Bassima Drias confie que l’école militaire de Bordj El Bahri d’où elle était issue est un établissement où la rigueur, le respect, l’organisation, la persévérance et l’amour de la patrie sont inculquées pour former des femmes et des hommes aptes à surmonter les éventuels écueils. Mère de deux enfants, le premier âgé de 18 ans et la petite dernière de 9 ans elle allie sa profession et sa vie de famille non sans beaucoup de sacrifices. Il reste que son engagement dans l’armée et son amour pour ses enfants sont gérés avec  harmonie.(sources revue el Djeich)