Algérie

HAWA : Les traditions de l'Aïd El Kébir



HAWA : Les traditions de l'Aïd El Kébir
Contraires à  la religion certaines traditions persistent encore dans les campagnes. Ainsi, garder les cornes du mouton sacrifié est bon pour se protéger du mauvais œil. Mettre du henné sur le front de l'animal à  sacrifier c'est attirer la «baraka» sur la maison et ses membres. Cette opération revient à  la grand-mère, l'aînée de la famille donc détentrice de sagesse. Les rognons n'étaient pas mangés par les enfants à  moins que l'oncle maternel ne les donne de sa propre main au neveu ou à  la nièce. La langue est réservée au père ou grand-père. Les filles ne peuvent la consommer, si elles ne veulent pas sombrer dans la médisance et «avoir une langue de bouzelouf». Se frotter le front contre celui du mouton le matin de l'Aïd après lui avoir passé du miel, porte bonheur.  La queue suspendue devant la maison   éloigne les mauvais esprits et garder la toison sous son toit c'est faire revenir le mari  volage après avoir récité des paroles magiques, encore faut-il les connaître ! Egorger un bélier de couleur noire ferait accéder au Paradis.Par contre,  «garder une fiole de sang c'est assurer sa place en enfer»,  avertit hadja Yamina. «Le sang du sacrifice annuel était utilisé à  des fins maléfiques, une pratique païenne des idolâtres», précise-t-elle.


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