HAWA : Hassina Aïnouche ou l'amour de la pierre

C'est dans le cadre d'un site patrimonial que nous avons rencontré Hassina Ainouche. Pétillante de vie, les yeux clairs et les cheveux blonds, la jeune femme avait montré quelque réserve à  parler d'elle. Néanmoins, nous avons pu la convaincre de parler de son parcours professionnel en tant qu'archéologue. C'est dans la filière «Antiquités» qu'elle s'est spécialisée. «Mes parents m'avaient dissuadé de faire archéologie, pour ma part j'avais envie de m'engager dans des études de journalisme, mais il en fut autrement». Elle confie qu'elle a tout de suite aimé cette spécialité très riche en matière de culture et de connaissances du passé. «Ce sont des études qui regroupent plusieurs sciences, entre autres, la préhistoire et  la géologie qui m'ont conduite à  l'Agence nationale d'archéologie, où j'ai fais mes débuts en tant qu'attachée de conservation et de valorisation».De son passage dans cet organisme, elle en garde de bons souvenirs. «J'ai accompli alors plusieurs campagnes de fouilles à  l'exemple de la mise en valeur du site de Achir. J'ai également travaillé au fort de Tamenfoust (ex-La Pérouse) et à  la citadelle d'Alger comme assistante du DG», dit-elle. Sa formation en Italie lui a permis de faire un  stage dans la péninsule adriatique dans la conservation des biens culturels. «J'ai également participé dans ce pays à  une campagne de fouilles à  Gravina au sud de Rome». Et pour finir, elle rejoint le Bastion 23 en tant que chef de services de la communication et échanges auprès du Centre des Arts et de la Culture du Palais des Rais. Il semble que ce site, très beau, lui inspire l'écriture de la poésie. Née à  Alger mais originaire de Sidi Aich (Bejaia) Hassina Ainouche est issue d'une famille d'universitaires. La jeune femme est en deuxième année de doctorat. Ah oui ! On allait oublier de dire qu'elle a une jolie voix lui ayant permis de faire un passage à  la télévision en voix off dans le cadre du commentaire sur le patrimoine.