Algérie

HAWA - Examens de fin d'année : Elles stressent autant que leur progéniture



HAWA - Examens de fin d'année : Elles stressent autant que leur progéniture
Photo : Slimen S.A. Examen de fin de cycle primaire, le BEM, le BAC, le passage en classe supérieure, les compositions, tous ces examens, une fois le mois de mai arrivé, les mamans se mettent à  angoisser autant que leurs enfants.Nabila, malgré les résultats excellents de son fils depuis le cours préparatoire ne peut pas, ne pas  stresser le jour de l'examen de fin de cycle primaire de Mohamed. «Je sais que c'est un bon élève mais j'ai peur qu'il n'ait le trac. Enfin cela s'est bien passé. Mais mon inquiétude ne prendra fin qu'après les épreuves du BAC de ma fille».Karima, elle, est désespérée, elle déprime. Nassim  qui a été un élève studieux et éveillé a flanché cette année. Sa crise d'adolescence lui a valu de mauvais résultats tout au long des trois trimestres. «Il est devenu insupportable et a amoncelé des résultats plus que moyens alors qu'il a toujours été parmi les dix premiers».  Et de nous confier tout en pleurant : «nous l'avons mis en quarantaine».Est-ce une solution '«Â J'ai tout essayé, la tendresse, il est mon unique garçon. La menace, cela n'a rien donné. L'indifférence, c'est pire parce qu'il vient de me dire que les études c'est son dernier souci. Mon mari, qui est chirurgien-dentiste, a décidé de ne plus lui adresser la parole depuis six mois … Je suis abattue»Pour Nacéra, professeur de français : «mon inquiétude je la garde pour moi. Je l'intériorise de crainte qu'elle ne déteigne sur Abdelaziz. Il a été insupportable durant toute la durée de l'avant examen, cela a pris fin hier, maintenant l'anxiété nous a gagné tous les deux nous attendons les résultats et à  présent il se rend compte que le passage est primordial….» . Quant à  Hassiba qui est hypertendue. «plus la date du Bac avance plus je sens que ma tension monte.  C'est vrai que ma fille Linda est une bonne élève mais quand je la vois veiller, ne pas manger, maigrir de jour en jour, je me sens envahie par  ses angoisses. Vivement le mois de juillet !»


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