Cette dernière semaine du mois de Ramadhan, force est de constater une reprise à la hausse des prix des fruits légumes sur les étals des détaillants dans plusieurs marchés de la capitale. Le recul enregistré à partir de la deuxième semaine a donc fait long feu. Ce retour à la hausse a surpris les ménages. La cause serait due, selon certains détaillants du grand marché populaire de Badjarrah que nous avons interpellés sur la question, à la baisse sensible de l'activité dans les marchés de gros. Une baisse qui va s'accentuer dans les prochains jours. «En clair, dans ces structures le volume marchand est de moins en moins important. Ce qui se traduit par un écart important entre l'offre et la demande», nous a expliqué un de nos interlocuteurs. Ces derniers nous feront aussi remarquer que le peu de marchandises qui leur sont proposées par les mandataires et les collecteurs-livreurs trouvent vite acquéreurs malgré la hausse de leur prix par rapport à la semaine écoulée. Cette diminution de l'offre de fruits et légumes en gros résulte du fait que les habituels pourvoyeurs des marchés ont commencé à prendre congé, après la période d'intense activité engendrée par la surconsommation pendant le Ramadhan. Cette diminution de l'offre sur les marchés de gros a eu comme conséquence directe un renchérissement des prix des légumes notamment les courgettes, tomates et la pomme de terre. La courgette est passée de 70 DA à 100 DA le kilogramme. La tomate est passée de 40 à 60 DA le kilogramme. Et pour la pomme de terre, on enregistre une hausse de 20 DA. Car elle était écoulée à 40 DA jusqu'à la fin de la troisième semaine de Ramadhan pour passer ces jours-ci à 60 DA. D'autres légumes ont connu des augmentations subites de l'ordre de 40 à 50 DA/kg et parfois plus. Quant aux fruits ils n'ont pas connu de hausse. Ils sont restés stables. C'est aussi le même cas de figure pour les viandes et rouge et blanche. Disons enfin que si le ralentissement de l'activité dans les marchés de gros venait à s'accentuer il y a fort à parier que les prix seront appelés à la hausse bien après l'Aïd, c'est-à-dire jusqu'à la fin de la semaine prochaine. Tout compte fait le retour à la normale n'interviendra qu'à partir du samedi 25 août prochain. D'ici là les ménages n'en seront que plus pénalisés.
Z. A.
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Posté Le : 13/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ziad Abdelhadi
Source : www.latribune-online.com