Algérie

Hausse sensible des prix



Le mot «teriache» n'existe pas dans le vocabulaire de la langue de Molière, mais c'est un mot qui est souvent utilisé dans le jargon dialectal arabe qui signifie le déplumage. Lorsque vous partez au marché pour acheter une poule, le vendeur vous l'a choisie et avec votre consentement la pèse puis la déplume. C'est ce que l'on appelle le «teriache».Aujourd'hui avec la nouvelle loi de finances. C'est les Algériens qui se sentent déplumés avec la nouvelle loi de finances. Ils se sentent déplumés avec la hausse des prix, avec l'augmentation anarchiques des prix au rythme des humeurs des commerçants dans les supérettes, les épiceries, les coûts de la marchandise varient du jour au lendemain. Les brûtales et consistantes augmentations des prix sont justifiées par la hausse des taxes et le coût du transport induits par les prix des carburants. Les conséquences des dernières augmentations des prix à la pompe ont généré le mécontentement de la majeure partie de la population, rien ne va plus étant donné que des mouvements de protestation se sont succédé dans la wilaya de Bouira, des actions à travers lesquelles les revendications liées à l'amélioration des conditions de vie des citoyens ont eu lieu dernièrement dans les quatre coins de cette wilaya. Les citoyens n'arrivent plus à joindre les deux bouts, ils dénoncent les hausses des prix des produits alimentaires. Aussi un citoyen propriétaire déclare : «Où allons nous avec cette situation d'injustice, de hogra, l'impôt sur le foncier que j'ai l'habitude de payer est passé du simple au double, à ne rien comprendre» affirme- t-il ! Des habitants issus de plusieurs localités de la wilaya Boumerdès ne savent plus à quel saint se vouer, ils sont en colère certes contre ces hausses exagérées des produits et surtout du carburant» les prix des carburants ont augmentés et les transporteurs ont aussi décidé d'augmenter leurs prix et souvent sans proportion avec la distance : le prix du billet a doublé et cela est exagéré. Un mouvement de protestation animé par des jeunes issus de la société civile a été soutenu par les commerçants de Bordj-Ménaiel et qui ne cesse d'alerter le premier responsable fraichement élu de l'APC sur cette situation anarchique qui prévaut au niveau de la gare routière. La balle est dans le camp de la direction des transports et du commerce qui doivent remettre un peu d'ordre dans cette anarchie ou le plus grand perdant est sans conteste le simple citoyen. Les Algériens aspirent à une vie digne et L'Etat est-il conscient de la situation, il ne doit pas être indiffèrent et doit mener une nécessité d'une action d'envergure pour mettre fin à l'inflation, la volonté d'une politique fait-elle défaut ! » la lutte contre la vie chére ne peut être l'apanage du seul ministère du commerce, c'est une question transversale, car il faut une volonté politique affichée afin de réduire le cout de la cherté de la vie. La cherté de la vie en Algérie va en crescendo, d'année en année, elle augmente, des foyers se trouvent dans des difficultés, voire l'impossibilité de se nourrir car les prix flambent et les petites bourses n'arrivent pas à joindre les deux bouts ce qui n'est pas le cas de nos députés qui se la coulent douce, aujourd'hui la hausse des prix est devenu pour le citoyen un casse tête chinois. La vie chére est un phénomène d'ordre économique, inhérent à l'ordre capitaliste qui est caractérisé par une hausse de toutes les choses nécessaires à la vie généralement par une diminution de la capacité d'achat du consommateur. Actuellement les commerçants se plaignent de la hausse des impôts, les foyers ne comprennent nullement l'augmentation des prix des factures de l'eau potable, la hausse des factures en énergie électrique et gaz de ville sans oublier la taxe d'habitation qui est perçu dans la même facture. C'est grave ce qui se passe dans notre beau pays l'Algérie... Le Gouvernement se doit d'intervenir et mettre fin à cette situation déplorable. Il faut se méfier de l'eau qui dort car la protestation gagne du terrain. Autrefois lorsque les véhicules étaient importés, ils coûtaient moins chers que ceux actuellement qui font l'objet de montage. A ne rien comprendre.


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