Algérie

Hausse sensible des délits électroniques


Faisant face à un véritable phénomène de société, les services de la Sûreté et de la Gendarmerie nationales ont constaté, durant l'exercice 2017, près de 2.400 délits électroniques, allant de la menace et de la diffamation, jusqu'aux tentatives d'extorsion et de harcèlement.Le Centre de prévention et de lutte contre la criminalité informatique et la cybercriminalité (CPLCIC) relevant de la Gendarmerie nationale a traité 909 affaires liées à la cybercriminalité, au cours de la même période. En établissant un état comparatif, les deux corps constitués ont enregistré 1.800 affaires liées à la cybercriminalité en 2016, dont 1.055 traitées par la police, ce qui représente une hausse de 600 affaires pour 2017. Selon les mêmes services, le plus gros de ces délits, soit près de 80%, a été enregistré sur les réseaux sociaux, essentiellement «Facebook» qui connaît un engouement populaire certain. La Sûreté nationale a, à elle seule, traité 1.500 affaires du 1er janvier au 30 septembre, impliquant notamment 54 mineurs. D'après les chiffres du Centre de prévention et de lutte contre la criminalité informatique et la cybercriminalité de la Gendarmerie nationale, l'Algérie compte un peu plus de 29 millions d'internautes, dont 19 millions de «facebookers» en 2017. Les affaires de cybercriminalité traitées par les deux services de sécurité ont essentiellement trait à l'atteinte à la vie privée des personnes, aux menaces et chantages, à l'apologie du terrorisme, partant du constat que les groupes terroristes passent souvent par Internet pour dénicher leurs futures recrues, au piratage des données et des systèmes informatiques, affaires d'extrémisme religieux, au vol d'identité et escroquerie et à l'incitation de mineurs à la débauche. Dans ce contexte, on apprend que même les villes de l'intérieur du pays sont concernées par ce genre de délits. Pour preuve, 73 affaires liées à la cybercriminalité ont été traitées par les services de sécurité d'Aïn Defla en 2017, soit plus que le double de celles traitées en 2016 (35 affaires), a-t-on appris auprès de la sûreté de cette wilaya.
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