Eternelle campagne de sensibilisation de l’UGCAA
A la veille de Ramadan, la hausse des prix des produits alimentaires, décidée arbitrairement par l’ensemble des commerçants aux dépens du consommateur, a fait l’objet, jeudi, d’une rencontre au siège de l’UGCAA dans le but de sensibiliser ses adhérents sur le respect de la tarification.
 Sur fond des éternelles querelles des différentes ailes de l’Union générale des commerçants algériens, la spéculation sur les produits alimentaires, nettement constatée à la veille d’un événement religieux aussi important que Sidna Ramadan, a fait l’objet de discussions et de recommandations en direction des commerçants pour assurer le respect de la tarification notamment pour les fruits et légumes et autres produits nécessaires en cette période où le panier devient le compagnon favori de chaque citoyen. Mais, comme de coutume, le consommateur se trouve livré à lui-même face à la horde de commerçants qui avancent des arguments justifiant la hausse des prix auxquels personne n’y croit. Cet état de fait est déjà confirmé par les prix indiqués sur les étals des différents marchés implantés à travers la ville d’Oran.
Ainsi la laitue est cédée entre 80 et 100 dinars, la tomate à 60 dinars, le poivron tourne autour des 80 dinars alors que la référence étant, bien sûr, la pomme de terre qui, elle, est cédée entre 30 et 35 dinars selon les marchés. Le prix du kilo de viande blanche avoisine les 320 dinars.
Selon les représentants des commerçants et pour mieux contrôler les hausses spéculatives sur ces produits de large consommation, des commissions de wilaya arpenteront quotidiennement les lieux de vente afin de sensibiliser les commerçants. Un appel est aussi lancé en direction du consommateur pour éviter les gros achats dès les premiers jours. Du fait de l’abondance des produits, s’approvisionner en grandes quantités est inutile.
Cela étant, force est de constater que les associations censées protéger le consommateur brillent par leur absence durant l’année et se manifeste, pour on ne sait quelle raison, durant le mois sacré. Rares sont les fois où des plaintes sur des produits nocifs ou une tarification aléatoire ont fait l’objet de réelles poursuites de la part de ces associations. Ceci confirme la solitude du consommateur face aux transactions spéculatives et douteuses et cela ne concerne pas seulement les produits alimentaires...
Zitouni M.
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Posté Le : 30/08/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com