Hausse des prix

Comme chaque année, à l'approche de la fête de Yennayer, les marchands des souk traditionnels ne ratent pas cette opportunité d'extorquer le maximum aux familles soucieuses de perpétuer cette tradition. D'ailleurs, le prix moyen du panel de fruits secs (amande, cacahuète, noix, ainsi que les fruits de saison) a nettement augmenté. À la veille du Nouvel An berbère qui est fêté dans tout le pays, les étals du centre-ville sont quand même pris d'assaut, et on voit toutes sortes de confiseries et de fruits secs. À l'issue d'une virée, le constat se confirme, car les prix ont connu cette année une hausse entre 30 et 50% par rapport à l'année précédente.En effet, le prix des amandes est passé de 1200 à 1400 DA le kilogramme en quelques jours. Les noix de cajou et les noix se vendent à 2200 DA. Les pistaches et les noisettes se vendent à 1800 DA, tandis que les cacahuètes restent à 400 DA le kilo.La datte n'a pas été épargnée, cédée aux environs de 450 DA, mais en restant tout de même raisonnable par rapport aux fruits secs. Pour les fruits de saison, les prix moyens qui sont affiché laissent plus d'un pantois : des pommes locales à 150 DA, et importées à 320, fraises à 320 DA, bananes à 200 DA, l'orange à 200 DA et la nectarine à pas moins de 130 DA, de quoi dissuader toute bonne intention des ménagères. Il conviendra de préciser que ces hausses s'ajoutent à de nombreuses augmentations de prix. Mais Yennayer ne perd pas de ses adeptes, et les chefs de famille n'ont, a priori, pas l'intention de priver leurs enfants de cette fête. Hadj Hamdouche