Algérie

Hausse de 9,4 % durant le 1er semestre 2019



La quantité de sang collectée, suite aux dons de citoyens, a "progressé de 9,4 % durant le 1er semestre de l'année en cours par rapport à la même période de 2018", a annoncé mercredi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui. Intervenant à l'ouverture de la Journée nationale des donneurs de sang,La quantité de sang collectée, suite aux dons de citoyens, a "progressé de 9,4 % durant le 1er semestre de l'année en cours par rapport à la même période de 2018", a annoncé mercredi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui. Intervenant à l'ouverture de la Journée nationale des donneurs de sang,
annuellement célébrée le 25 octobre, le ministre s'est félicité de la hausse du taux de sang collecté atteignant 9,4 % durant le 1er semestre de 2019, en temps que la multiplication des centres de transfusion sanguine à travers le territoire national. Néanmoins, "les défis demeurent importants en termes de disponibilité de cette matière vitale, selon les normes de qualité et de sécurité requises", a-t-il observé, préconisant la mise en place d'un registre national des rhésus rares afin de "mieux répondre aux attentes des malades".
Cet objectif suppose "une meilleure organisation et une coordination entre les différents établissements de santé", a-t-il poursuivi, rappelant les dispositions réglementaires liées à l'activité de transfusion sanguine prévues dans la nouvelle loi sur la santé. Il a fait savoir que la collecte demeure "un service public gratuit basé sur la solidarité citoyenne", insistant sur "l'interdiction formelle du caractère commercial de cette activité, s'agissant aussi bien du sang humain que du plasma et ses dérivés". De son côté, le représentant de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Algérie,
François Bla Nguessen, a notamment recommandé la mise en place de systèmes nationaux assurant la coordination de toutes les activités de transfusion sanguine ainsi que le dépistage systématique du sang collecté afin de sécuriser les malades destinataires. Tout en soulignant que la transfusion sanguine sauve des millions de personnes par an, l'intervenant a fait remarquer que sur les 112,5 millions de sang collectés dans le monde, prés de la moitié provient des pays à revenus élevés où la transfusion sanguine concerne essentiellement les personnes de plus 65 ans, alors que dans les pays à faibles revenus, jusqu'à 67 % du sang administré est destiné aux enfants de moins de 5 ans.
Pour sa part, la directrice générale de l'Agence nationale du sang (ANS), Linda Ould Kablia, a insisté sur l'importance de ce geste (don de sang) qui "redonne de l'espoir à ceux qui l'ont perdu", relevant la "demande croissante" exprimée par les malades pour cet élément essentiel à leur vie. Allant dans ce sens, le président de la Fédération algérienne des donneurs de sang (FADS), Kaddour Gherbi, a plaidé pour l'instauration de la culture du don de sang au sein de la société et ce, "en dehors des situations d'urgence", dans la mesure où, a-t-il expliqué, "un maximum de donneurs sauvera un maximum de vies".
annuellement célébrée le 25 octobre, le ministre s'est félicité de la hausse du taux de sang collecté atteignant 9,4 % durant le 1er semestre de 2019, en temps que la multiplication des centres de transfusion sanguine à travers le territoire national. Néanmoins, "les défis demeurent importants en termes de disponibilité de cette matière vitale, selon les normes de qualité et de sécurité requises", a-t-il observé, préconisant la mise en place d'un registre national des rhésus rares afin de "mieux répondre aux attentes des malades".
Cet objectif suppose "une meilleure organisation et une coordination entre les différents établissements de santé", a-t-il poursuivi, rappelant les dispositions réglementaires liées à l'activité de transfusion sanguine prévues dans la nouvelle loi sur la santé. Il a fait savoir que la collecte demeure "un service public gratuit basé sur la solidarité citoyenne", insistant sur "l'interdiction formelle du caractère commercial de cette activité, s'agissant aussi bien du sang humain que du plasma et ses dérivés". De son côté, le représentant de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Algérie,
François Bla Nguessen, a notamment recommandé la mise en place de systèmes nationaux assurant la coordination de toutes les activités de transfusion sanguine ainsi que le dépistage systématique du sang collecté afin de sécuriser les malades destinataires. Tout en soulignant que la transfusion sanguine sauve des millions de personnes par an, l'intervenant a fait remarquer que sur les 112,5 millions de sang collectés dans le monde, prés de la moitié provient des pays à revenus élevés où la transfusion sanguine concerne essentiellement les personnes de plus 65 ans, alors que dans les pays à faibles revenus, jusqu'à 67 % du sang administré est destiné aux enfants de moins de 5 ans.
Pour sa part, la directrice générale de l'Agence nationale du sang (ANS), Linda Ould Kablia, a insisté sur l'importance de ce geste (don de sang) qui "redonne de l'espoir à ceux qui l'ont perdu", relevant la "demande croissante" exprimée par les malades pour cet élément essentiel à leur vie. Allant dans ce sens, le président de la Fédération algérienne des donneurs de sang (FADS), Kaddour Gherbi, a plaidé pour l'instauration de la culture du don de sang au sein de la société et ce, "en dehors des situations d'urgence", dans la mesure où, a-t-il expliqué, "un maximum de donneurs sauvera un maximum de vies".


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