Hausse de 9,34 % de l'indice des prix à la consommation : Les produits agricoles principale cause

L'Office national des statistiques (ONS) indique que l'indice des prix à la consommation a connu en Algérie une forte hausse de 9,34% en février 2012 par rapport au même mois de l'année dernière. la cause principale de cette hausse de l'indice de consommation est due essentiellement à cette autre hausse généralisée des prix des produits agricoles frais qui ont augmenté de 19,27%. C'est ainsi que la même source indique, que cette forte augmentation des prix de la pomme de terre (46,73%), des oeufs (26,7%), des légumes (16,01%) et des fruits frais avec (7,26%). Ce qui a permis donc au rythme d'inflation annuel ( de février 2011 à février 2012) de passer à 5,3% contre 4,9% en janvier dernier. En d'autres termes cela montre la hausse de ce taux nettement supérieur à celui observé durant toute l'année 2011 (4,5%). Et puis il n, y a pas que ces produits agricoles qui ont connu une hausse puisque la même source indique, que les produits alimentaires industriels ont aussi enregistré une hausse de 5,67% en raison essentiellement de l'augmentation des prix des sucres et produits sucrés (4,19%) et des huiles et graisses (4,15%). C'est ainsi que l'indice des prix à la consommation a atteint 8,44% durant les deux premiers mois de 2012,. Les biens alimentaires ont connu une hausse de 10,28%, tirée par un accroissement substantiel de 16,44% des produits agricoles frais et 5,27% pour les produits alimentaires industriels. C'est aussi le cas des prix des produits manufacturés qui ont augmenté jusqu'au taux de 8,12% ainsi que ceux des services avec 4,34% durant janvier et février derniers et par rapport à la même période de l'année d'avant. De plus, et toujours durant cette période, les hausses les plus importantes ont touché la pomme de terre (34,14%), les oeufs (26%), la viande de mouton (24,8 %), les poissons frais (12,3%), les légumes frais (8,8%), la viande de poulet (8,6%), viande de boeuf (6,1%) et enfin les fruits avec 4,6%, ajoute l'office. D'autres produits alimentaires industriels étaient aussi en hausse. Il s'agit des boissons non alcoolisées (19,9%), café et thé (7,86%), huiles et graisses (3,1%), laits, fromages et dérivés (2,13%) et sucres et produits sucrés (0,75%). En février 2012 et par rapport au mois de janvier de la même année l'indice des prix à la consommation a augmenté de 2,2%, soit une variation mensuelle nettement supérieure à celle relevée le même mois en 2011 (0,5%). Cette évolution, qui intervient pour le deuxième mois consécutif traduit une "augmentation sensible" des biens alimentaires (+3,4%). Par ailleurs, les prix des produits alimentaires industriels ont évolué de 0,2%, alors que le groupe "lait, fromages et dérivés" a augmenté de 0,5%, les huiles et graisses de 0,7% et les sucres et produits sucrés de 0,6%. Les prix des produits manufacturés ont connu une hausse de 0,6% en février 2012 par rapport au mois précédent au moment où les services se sont caractérisés par une augmentation de 2%, selon l'Office. Est-il important d'ailleurs de rappeler que les fortes intempéries du mois de février avaient provoqué une flambée généralisée des prix des produits agricoles frais, notamment la pomme de terre dont le prix a atteint les 100 DA/kilo contre une moyenne de 40 à 50 DA le kilo durant l'année 2011. Et au président du Conseil interprofessionnel de la filière pomme de terre, M. Séraoui, d'expliquer cette hausse des prix par ces intempéries qui ont retardé les récoltes. Cela s'est passé au mois de février dernier. Enfin, il est aussi important de noter dans ces statistiques de l'ONS que les prix des produits agricoles frais se sont caractérisés par la forte hausse qui a atteint le taux de 7,1% par rapport à janvier qui s'est distingué par une variation plus importante (+10,1%). Des relèvements substantiels de prix sont observés pour certains produits, notamment la pomme de terre (22,6%), les légumes (12,8%) et les fruits (7,5%). Corrigé des variations saisonnières, l'indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 2,1%, selon l'ONS.