Hausse de 25.000 dinars prise en charge par l'Etat

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Bouabdellah Ghlamallah, a annoncé, jeudi, que le coût du hadj, estimé à 321.000 dinars, connaîtra une hausse de 25.000 dinars, soulignant que cette hausse « sera prise en charge par le Trésor ». Les pèlerins qui se rendront cette année aux lieux saints de l'islam « paieront le même montant que celui de l'année dernière », a précisé M. Ghlamallah dans une déclaration à la chaîne I de la Radio nationale. Cette hausse est due aux "frais supplémentaires relatifs au transport, outre la hausse des loyers au niveau de la Mecque", a-t-il expliqué. Les résidences qui abriteront les pèlerins pour une durée de 20 jours "rempliront toutes les conditions d'hygiène et de bien-être, afin d'assurer les meilleures prestations aux pèlerins, estimés cette année à 36.000 hadjis", a-t-il souligné. Le ministre a, aussi, affirmé que 40 agences de tourisme prendront en charge 16 000 hadjis alors que l'Office national du Hadj et de la Omra se chargera de 20 000 autres. "Le transport des hadjis et autres prestations seront confiés à toutes les agences qui ont répondu aux conditions fixées par le ministère", a indiqué M. Ghlamallah, soulignant "l'exclusion de deux agences pour manquement à leur mission lors de la saison précédente". D'autre part, M. Ghlamallah a fait remarquer au sujet des mesures prévues pour la saison de l'année en cours, que chaque membre de la mission du hadj sera destinataire d'instructions écrites "fixant les missions qui lui seront assignées dont l'accompagnement des hadjis dans le but de garantir leur confort". Il a ajouté à ce propos, que le travail de la mission algérienne du hadj a été bien apprécié en Arabie Saoudite aux plans de l'organisation et du sérieux de ses membres, affirmant que "les erreurs constatées, l'année précédente, étaient en Algérie et non à l'extérieur".