Algérie

Hausse de 23% du trafic de blé au port d'Alger au 1er semestre 2011



Hausse de 23% du trafic de blé au port d'Alger au 1er semestre 2011
L'importation de blé par l'Algérie ayant suscité l'investissement de 1,51 milliard de dollars pour cette année, s'est répercutée sur l'activité du port d'Alger.
Ainsi, une hausse de 23% a été enregistrée sur le trafic du blé au niveau du port de la capitale durant le 1er semestre de l'année 2011, avec l'importation de près de 818 333 tonnes de blé contre 666 170 tonnes l'année dernier. A côté, l'Epal a recommandé l'installation d'un laboratoire au niveau du port, dédié aux importations et exportations, afin de faciliter l'affrètement des navires. Selon le bilan présenté par l'entreprise portuaire d'Alger (Epal), la cadence du trafic céréalier et notamment l'importation du blé, qui représente près de 15% de l'activité du port de la capitale, est en constant accroissement. Cette croissance est le résultat de plusieurs facteurs dont le recours des consignataires à l'affrètement des navires céréaliers de grande envergure. Aussi, la capacité des navires céréaliers est plus grande, ce qui permet d'avoir plus de contenance avec l'évolution de la jauge brute moyenne 28%, soit 16 019 TJB/navire pour les six premiers mois de 2011 face à 12 479 TJB/navire durant la même période de l'année 2010. Donc, la taille à jauge brute globale des navires céréaliers (TJB) est passée de 474.179 (TJB) au 1er semestre 2010 à 560.680 TJB pour la même période de l'exercice 2011, soit une hausse de 18%. Cependant, l'activité des navires céréaliers transportant du blé ayant transité par le port de la capitale a connu une baisse de 8%, en s'établissant à 35 navires au cours du premier semestre 2011 contre 38 navires durant la même période en 2010. S'agissant, de la durée moyenne du séjour en rade des navires céréaliers, le rapport indique qu'une hausse considérable a été enregistrée, en attenant 10,36 jours par navire contre 2,85 jours par rapport à la même période de l'année précédente. A côté, une croissance avoisinant les 14% a connu la durée moyenne de séjour de ces navires à quai se plaçant à 11,45 jours/navire durant le premier semestre 2011contre 10,06 jours/navire par rapport à la même période de l'année 2010. A cela s'ajoute, la tendance croissante du tonnage des navires céréaliers durant le 1er semestre 2011, chose qui nécessite, selon l'EPAL, une prolongation de la durée du traitement des navires à quai et la durée des navires en rade. Pour les raisons derrières l'attente des navires en rade, l'EPAL a expliqué que cela est en raison de «la non-utilisation des quais autres que les quais céréaliers habituels en traitement des navires céréaliers contrairement au 1er semestre 2010 où l'EPAL utilisait d'autres quais pour le traitement de ces navires». Le séjour à quai et en rade des céréaliers est également retardé par le fait que «les analyses phytosanitaires ne sont pas réalisés à temps», selon les responsables de l'EPAL qui recommandent «l'installation d'un laboratoire au niveau du port dédié aux importations et exportations».


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