Algérie

Hausse de 15% des prix des denrées alimentaires Le pouvoir d'achat des petites bourses érodé


Hausse de 15% des prix des denrées alimentaires                                    Le pouvoir d'achat des petites bourses érodé
Les prix des produits alimentaires n'ont pas cessé de grimper depuis le dernier Ramadhan.
«L'augmentation actuelle des prix des denrées alimentaires est de 10 à 15%. Avant la fin de l'année, celle-ci variera de 20 à 30%», prédit Tahar Boulenouar, porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). La raison ' «L'approche de l'aïd n'explique pas à elle seule cette augmentation subite ressentie par les ménages, il y a plus d'un mois. La hausse des prix de ces produits sur le marché mondial mais surtout les agissements de certains importateurs, privilégiés par un gouvernement qui cherche la paix sociale font que ces prix connaissent une constante hausse malgré les fausses assurances des autorités», constate M. Boulenouar.
Chez l'épicier du coin ou dans les marchés de la capitale, les différents produits connaissent une flambée constante. Au marché de Bachdjerrah, l'un des plus courus à Alger en raison des prix abordables, une augmentation subite est ressentie par les nombreux clients qui s'y rendent à toute heure de la journée. «J'ai découvert ce marché par l'intermédiaire d'un ami. J'y fais mes emplettes et cela me permet quelques économies. Les prix ont sensiblement augmenté, en fin de semaine, même chez les vendeurs qui étalent à la sortie du marché légal. La carotte que j'ai achetée à 15 DA la semaine dernière est vendue à plus de 30 DA. C'est le même cas pour la courgette qui est cédée à 40 DA ou même le concombre vendu à 70 DA. 1500 DA ne m'ont pas suffi pour remplir mon couffin», signale un habitué de ce marché situé sur la route des Palmiers.
La pomme de terre est vendue à plus de 50 DA, le poivron et la laitue à plus de 60 DA. C'est la même hausse pour les denrées de base, comme les légumes secs, qui connaissent une flambée sur le marché mondial, explique les épiciers qui remarquent que les clients en achètent de moins en moins. « Les légumes secs sont devenus chers. Les lentilles et les pois chiches sont vendus à 150 et 190 DA le kilo», signale un épicier de Bab El Oued.
L'augmentation du SNMG, décidée par le gouvernement, sera sans grand effet sur le pouvoir d'achat des petites bourses. «Le gouvernement cherche la paix sociale. Les importateurs ont compris ses intentions, ils lui mettent la pression pour avoir plus d'avantages», signale le porte-parle de l'UGCAA, M. Boulenouar.
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