Algérie

Hausse de 128% des importations du blé



Hausse de 128% des importations du blé
Les importations du blé de l'Algérie ont enregistré une progression exponentielle durant le premier semestre 2011. Leur valeur a atteint 1,51 milliard de dollars de janvier à juin 2011 contre 644,85 millions de dollars pour la même période de l'année 2010, soit une hausse considérable de 128%, selon le Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS).
Cette augmentation des importations concerne aussi leur volume. L'ensemble du blé importé représente une quantité globale de 3,97 millions de tonnes durant le premier semestre de l'année en cours, contre 2,93 millions de tonnes pour la même période de l'année précédente, soit une hausse de 1,04 tonne, précise encore le CNIS. Les céréales accumulent la part du lion avec 42,31% de l'ensemble des importations, selon la même instance. Les importations du blé tendre ont connu une importante augmentation en volume et en valeur. Sa facture est passée de 395,34 millions de dollars en 2010 à 1,10 milliards de dollars cette année, alors que sa quantité globale a atteint 3,06 millions de tonnes en 2011 contre 1,93 million l'année écoulée, soit une augmentation plus que triple de 179,8%. Quant au blé dur, la facture de ses importations s'élève à 410,63 millions de dollars pour une quantité de 904,63 de tonnes durant le premier semestre 2011, contre une valeur de 269,50 millions de dollars durant la même période de 2010, pour 996,50 de tonnes. On constate, pour les importations de blé dur, que la progression ne concerne que sa valeur. Le volume est en baisse. Cela s'explique par la cherté de ce produit sur le marché international. Les fournisseurs de l'Algérie pour la période de référence sont essentiellement la France, le Canada, l'Allemagne et les Etats-Unis. La production céréalière de notre pays est estimée à 4,5 millions de tonnes, selon le bilan dressé par le ministère de l'Agriculture, cité par le CNIS. Ce dernier constate que durant le premier semestre de 2011, la facture alimentaire globale de l'Algérie a progressé de près de 60% en comparaison avec la même période de l'année écoulée. Les importations des biens alimentaires s'établissent au seuil de 4,8 milliards de dollars durant les six premiers mois 2011, contre 3,02 milliards au premier semestre 2010. Soit 20,76% du total des importations de notre pays. Cette augmentation signifie une hausse de près de 90% du volume des importations des biens alimentaires, alors que le reste est une hausse des prix sur le marché mondial, constate le CNIS. Et une hausse de 33% des importations de véhicules La hausse des importations ne concerne pas que les biens de grande consommation. Les importations de véhicules ont aussi connu une progression de plus de 33%. Selon le CNIS, 176 901 véhicules ont été importés par l'Algérie durant le premier semestre 2011, contre 132 351 à la même période de l'année 2010. En valeur, la facture des importations de véhicules s'est établie à 165,16 milliards de dinars durant les six premiers mois de l'année en cours, contre 132,2 milliards au premier semestre de 2010, précise le CNIS. Celui-ci ajoute que les importations de près de 40 concessionnaires installés dans notre pays s'élèvent à 137,88 milliards de dinars aux six premiers mois de 2011 pour un nombre de 164 138 véhicules, soit une hausse de 34,66% par rapport à la même période de l'année dernière quand cette valeur était de 117,43 milliards de dinars. Pour les particuliers, ils ont importé 12 763 véhicules de janvier à juin 2011 pour une valeur de 17,27 milliards de dinars, contre 14,78 milliards pour 10 763 véhicules à la même période de 2010. Soit une hausse en volume de près de 22%. D'après ces chiffres, on constate que les mesures restrictives prises par le gouvernement ces deux dernières années liées à la régulation du marché de l'importation de l'automobile (notamment la suppression du crédit à la consommation) n'étaient pas de grand effet, puisque depuis l'année 2009, la courbe de ces importations ne cessent d'y croître (mis à part une baisse de 24% en 2009). A titre d'exemple, durant l'année 2010, l'Algérie avait importé 285 337 véhicules contre 277 881 en 2009, soit en hausse de 2,68%. Pour rappel et dans le cadre de la loi de finances complémentaire (LFC) 2008, l'Etat avait établi une taxe payable de 50 000 à 150 000 DA pour les acquéreurs des véhicules neufs. Ajouter à cela une redevance annuelle de 1% par les concessionnaires automobiles sur leurs chiffres d'affaires. Néanmoins, ces mesures, semble-t-il, sont restées formelles et n'ont pas changé grand-chose.


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