Algérie

Hausse de 11% en 2014, selon la BAD



Hausse de 11% en 2014, selon la BAD
Une reprise de la production d'hydrocarbures en Algérie et une augmentation des dépenses publiques sont prévues dans le cadre des perspectives pour 2014 établies par la Banque africaine de développement (BAD).Dans son dernier rapport présenté aujourd'hui lors de son assemblée général annuelle au Rwanda, la BAD évalue à 11,3% l'augmentation des dépenses publiques engagées par le gouvernement et «destinées surtout à l'investissement afin de soutenir la demande intérieure».Le rapport rejoint sur ce chapitre les analyses des institutions financières internationales, à l'image de la Banque mondiale (BM) qui évalue les dépenses publiques en Algérie «autour de 40% du PIB en raison notamment d'un accroissement du budget alloué au programme d'investissement, 280 milliards de dollars pour la période 2010-2014, mais surtout à cause de la forte hausse des dépenses consacrées aux salaires et transferts». «Les subventions, qui ont représenté plus de 15% du PIB en 2012, continuent de peser sur les finances publiques, ce qui souligne l'urgence d'une réforme en la matière», note encore la Banque mondiale dans son dernier rapport consacré à l'Algérie.En l'absence des réformes indispensables, l'économie algérienne risque, selon la Banque mondiale, d'être «condamnée à une croissance modeste». La BM estime en effet que «le programme de développement actuellement mené par le gouvernement n'a pas été à la hauteur des attentes» et que «la diversification économique et la réduction de la dépendance à l'égard du secteur des hydrocarbures sont deux conditions essentielles pour assurer une croissance forte et équilibrée», alors que le gouvernement est loin de réaliser ces objectifs au vu des résultats obtenus jusqu'à présent.La vulnérabilité de l'économie algérienne au vu notamment de sa trop forte dépendance vis-à-vis des hydrocarbures est mise en avant par le Fonds monétaire international (FMI) qui juge, dans son dernier rapport publié il y a quelques jours, que «l'Algérie reste vulnérable aux risques de chocs externes», étant donné les incertitudes qui pèsent sur ses revenus du fait de la volatilité des prix des hydrocarbures sur le marché mondial, mais aussi sur la production pétrolière.Pour sa part, la BAD relève, dans son évaluation de l'économie algérienne dans le cadre de ses perspectives économiques 2014, que «les réformes et le démantèlement du secteur industriel public ont abouti à une privatisation des actifs, une substitution des importations à la production nationale, une faible productivité et un développement du secteur informel». Dans ce contexte, la croissance attendue est de 4,3%, assortie d'une inflation de 4,2%, estime la BAD.




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