Algérie

Hassi Messaoud



Hassi Messaoud
Depuis le début de l'année, il n'a été constaté aucune protestation massive des jeunes sans emploi.Après plus de deux années de contestation contre les pratiques de recrutement des entreprises, notamment nationales activant en amont et en aval dans le secteur des hydrocarbures, les regroupements et les blocages d'accès ont cessé. Les citoyens faisaient montre de compassion et de soutien malgré les désagréments. Quant aux regroupements quotidiens au niveau du bureau de recrutement de Hassi Messaoud, qui ont forcé l'ENTP à changer de portail principal, eh bien ils ont cessé comme par miracle. Il faut avouer clairement et sans détour que ces mouvements de protestation ont notamment forcé des entreprises nationales des plus prisées avec la complicité de certains dirigeants de l'ANEM de la wilaya de Ouargla à changer leurs pratiques n'obéissant à aucune éthique, une méthode instaurée depuis une dizaine d'années et sans cesse décriée par le mouvement des chômeurs qui réclamaient un juste retour vers la réglementation.Le bras de fer entre les services de recrutement de la région et les entreprises nationales s'est quelque peu estompé à la faveur d'une ouverture pour les compétences locales, alors que les filiales de Sonatrach continuent de défendre leur droit de recruter les compétences requises par leur activité pointue en vue de l'accroissement de leur chiffre d'affaires, tandis que l'ANEM, habituée au désordre, s'est retrouvée dans l'obligation de se plier, du moins en apparence, aux directives du gouvernement quant à l'absorption de la main-d'?uvre locale.Une chose est sûre, avec le plan de charge très ambitieux de la Sonatrach pour l'exploration et l'extraction de l'or noir dans les années à venir, les filiales de l'activité amont sont entrées dans une course contre la montre pour répondre aux exigences actuelles. Tel est le cas aussi des autres entreprises privées et étrangères de Hassi Messaoud. Ce qui sous-entend des plans d'investissement des plus ambitieux nécessitant en parallèle à l'investissement matériel un investissement humain.Beaucoup de jeunes sans emploi rencontrés dans la rue auparavant à l'occasion de manifestations de protestation sont actuellement en poste dans des entreprises nationales pétrolières ou étrangères malgré le départ de plusieurs d'entre elles suite à l'opération terroriste contre le site de Tiguentourine ou les difficultés dues aux frictions politiques survenues suite au scandale de l'affaire Sonatrach, ou la nouvelle loi des hydrocarbures. D'autres jeunes ont pu être embauchés par les PME privées encouragées par le dégel administratif de Hassi Messaoud ; quant à ceux qui n'ont pas encore pu trouver de travail, leurs tentatives continuent tant bien que mal ; certains sont résignés, d'autres plus combatifs.




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