Algérie

Hassi Bounif et Sidi Chami



Déficit en structures sanitaires Bien que la proportion de sa population s’est vue débouler ces dernières années en dépassant huit cent mille âmes, la commune de Hassi Bounif souffre toujours d’un grand déficit en matière de prise en charge sanitaire. A ce jour, la commune ne dispose pas d’une clinique susceptible de couvrir les besoins de ses habitants 24h/24. A l’heure actuelle, la commune dispose d’un seul Centre de santé sis dans la localité de Hassi Ameur. A propos de ce centre, les citoyens disent que la structure est spacieuse et compte quatre pavillons mais les services qui y sont assurés sont limités aux consultations et les premiers soins. Pire, le fonctionnement du service s’arrête à 13 heures de l’après-midi. Même chose pour la clinique de Hassi Bounif dont l’existence de la structure remonte à l’ère coloniale. La grande problématique que pose ces établissements est qu’ils ne disposent pas d’une équipe susceptible d’assurer la permanence nocturne. Les cas d’urgence sont transférés soit à l’hôpital d’El Mohgoun, soit au CHU d’Oran. Dans ce même contexte, le projet de réalisation d’une polyclinique au profit de la commune de Sidi Chami ne semble pas être sur le point de démarrer malgré la disponibilité du site devant l’accueillir depuis plusieurs années déjà. Ce projet est appelé à soulager la souffrance de plus de 150 mille personnes, souvent confrontées à de sérieux problèmes de prise en charge médicale notamment lorsqu’il s’agit de cas critiques. Il faut savoir que la commune ne dispose que de deux centres sanitaires, le premier dans la ville chef-lieu et le deuxième dans la localité de Chteïbo dont la population est estimée à plus de 80 mille âmes. Les autres salles de soin réparties sur les différents quartiers de la commune n’assurent que le strict minimum des prestations médicales, essentiellement les premiers soins et les consultations effectuées par un seul médecin. Pour ce qui est des services de radiologie ou analyses sanguines, les accouchements et le reste des prestations médicales indispensables, les citoyens n’ont d’autre choix que de se déplacer aux établissements annexés à l’hôpital pour se faire prendre en charge. Une contrainte qui engage des frais et dépenses supplémentaires mais nécessaires, qui ne sont pas forcément à la portée de la masse des citoyens habitant cette région. Cette situation se répercute, également, sur le fonctionnement du CHU d’Oran qui souffre d’une grande pression induite par l’insuffisance des structures sanitaires de proximité offrant les prises en charges médicales nécessaires aux malades. Un autre problème est posé par les habitants de cette importante agglomération, celui de l’indisponibilité du transport des cas urgents vers les structures hospitalières pendant la nuit. «Les transporteurs, souvent, refusent de prendre les malades et obligent ces derniers à attendre jusqu’au matin, ce qui peut être fatal pour leur vie dans certains cas» nous dit-on. Jaouad/S.A.


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