Algérie

Hassi Ben Okba



Une vie difficile en l’absence de ressources financières La Commune de Hassi Ben Okba dont l’existence remonte au 19ème siècle, demeure en marge du développement, en dépit des potentialités diverses dont elle dispose. D’abord, la commune souffre du manque de ressources financières. Le budget de Hassi Ben Okba est limité et ne dépasse pas les 03 milliards de centimes dont 60% vont dans les salaires de la main-d’œuvre et le reste est destiné pour le payement des factures d’électricité, du gaz et de l’eau. Ceci a freiné la réalisation de plusieurs actions de première nécessité, notamment en l’absence de ressources financières alternatives. En outre, il est constaté que beaucoup d’unités industrielles relevant de la zone de Hassi Ameur sont installées à Hassi Ben okba. Cependant cette dernière ne profite nullement des rentrées fiscales réalisées par ces activités industrielles. Sur cette question, le président de l’APC a affirmé qu’il a lancé une étude approfondie pour ficeler le nombre exact des unités qui sont installées dans la commune pour essayer, ensuite, de convaincre leurs propriétaires de déplacer les sièges sociaux de leurs firmes, à Hassi Ben Okba, afin de profiter de la fiscalité qui leur est imposée. Concernant le chômage, l’on apprendra que le taux de chômage dans la commune de Hassi Ben Okba est estimé à 60%. Il faut savoir que la plupart des offres d’emplois profitent à la main-d’œuvre étrangère à la commune. A l’instar des autres communes de la wilaya, Hassi Benokba souffre de la dégradation du réseau de la voirie. Récemment, la ville a bénéficié d’un projet de revêtement de 04 kilomètres de voirie au profit des cités des 101, 151, 51 et 48 logements. Les travaux sont en cours et ils devraient être réceptionnés avant la fin de l’année 2008. Sur le plan de l’habitat, Hassi Ben Okba a constitué, il y a quelques temps, un réceptacle pour l’exode des familles originaires des régions avoisinantes. La plupart d’entre elles sont installées illicitement, squattant des terrains agricoles sur lesquels elles ont construit leurs maisons. Les statistiques font état de 50 familles vivant dans les périmètres des agglomérations urbaines et dans des sites dénués des conditions minimales de vie. Par ailleurs, la commune recense 50 dossiers de demandes de logement par jour, au moment où le quota du programme social ne compte que 120 unités. S’agissant du volet de l’éducation, la commune recense 04 établissements primaires et un établissement moyen. Ces structures n’ont pas connu de travaux d’entretient et de ravalement depuis plus de 07 ans. A ce sujet, le président de l’APC fait savoir que la commune a demandé l’inscription d’une enveloppe financière de 600 millions de centimes pour la réalisation des travaux de réfection et réaménagement des établissements éducatifs. Concernant la vie culturelle, la commune ne dispose d’aucun centre culturel et la seule salle de cinéma qui existe, a été fermée à l’issue des actes de saccages dont elle a été la cible pendant la décennie noire. En revanche, un projet de réalisation d’un centre culturel a été lancé, il y a plus de deux ans.   A. Khadra / S.A.


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