Algérie

Hassi Ameur : l'abattage clandestin, un danger pour la santé publique Oran : les autres articles



Hassi Ameur : l'abattage clandestin, un danger pour la santé publique                                    Oran : les autres articles
À moins d'une semaine du mois du Ramadhan, l'abattage clandestin des moutons, dont la viande est destinée à la vente illégale, bat son plein dans la zone d'activité de la commune de Hassi Ameur.
Celle-ci n'a d'ailleurs pas dérogé à la règle que les bouchers clandestins locaux ont «instituée» depuis plusieurs années en dépit de toutes les mesures dissuasives, voire même répressives prises par les pouvoirs publics. D'autre part, malgré les conditions d'hygiène très déplorables avec lesquelles la viande ovine est présentée à la vente, ces vendeurs non autorisés ne trouvent aucune difficulté à écouler leur viande. Celle-ci est vendue, au vu et au su de tout le monde, à l'air libre, et le plus souvent coupée d'une carcasse suspendue à un arbre. Aujourd'hui, et avec «la prospérité» de cette activité illicite, les clandestins ont ouvert carrément des magasins dépourvus de toutes les conditions hygiéniques requises et sans la moindre opposition des services vétérinaires. Il faut reconnaître que leur activité est encouragée par le flux des clients «réprimés» par le diktat des gros éleveurs qui pratiquent des prix inabordables pour les bourses moyennes.
Les saisies en grande quantité de viandes et de matériels servant à la vente de celles-ci n'ont pas dissuadé ces vendeurs à la sauvette à abandonner leur activité. Pis, d'autres bouchers clandestins se sont installés dans d'autres localités proches de la région des Hassi, notamment à Douar Boudjemaâ où des boucheries clandestines prolifèrent. La décision prise cette semaine par la fédération nationale des consommateurs pour le boycott de la vente de la viande n'a apparemment pas eu l'effet escompté dans cette zone.


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