Pour contrer l'insalubrité qui les entoure, les habitants des 100
logements de Hassi Ameur ont planté des arbustes la semaine dernière dans la
cité où ils résident. A voir l'état de la chaussée totalement défoncée et les
flaques d'eau stagnante, on comprend combien cette cité a besoin d'un grand
toilettage.
Pourtant, cet ensemble d'habitations, qui faisait partie du patrimoine
immobilier de l'ex-entreprise SNS de Hassi Ameur, redevenue par la suite SIMAS,
avant d'être dissoute, était un modèle avec ses jardins et son enceinte close.
Actuellement, les blocs d'habitation ont besoin d'un grand ravalement et la
chaussée doit être au moins bitumée, comme l'ont tout le temps sollicité ses
habitants. A proximité, une école primaire et des locaux commerciaux bâtis pour
de jeunes chômeurs, avec leurs rideaux arrachés, ressemblent beaucoup plus à
des squats pour marginaux. Hassi Ameur, avec ses 5.000 habitants, est un
village plus que centenaire. Il est administrativement rattaché à la commune de
Hassi Bounif, chef-lieu qui compte plusieurs agglomérations aussi denses les
unes que les autres, comme Kharouba, Zouia, Douar Boudjemâa, Douar Relizane.
Avec toute cette population et autant de besoins en tous genres, Hassi Ameur,
par le peu de poids de sa population comparée aux autres bourgades, est restée
en marge des programmes d'infrastructures. Pourtant, ce village jouxte la zone
d'activité de Hassi Ameur qui ne cesse de prendre de l'essor. Seul point
positif grâce justement à cette proximité, de nombreux chômeurs ont pu y être
embauchés.
La réalisation d'un stade de sport combiné à côté du grand canal
d'acheminement des eaux usées n'a pas échappé aux commentaires. Ajoutez à cela
l'abandon quasi total de la cite CNEP des 180 logements, restée inoccupée
depuis les années 80 faute d'acquéreurs.
A l'image de la cité des 100 logements, Hassi Ameur dans son ensemble a
besoin d'un grand lifting, diront quelques habitants qui ont fait part de leur
préoccupations. Et ils espèrent de la part du nouveau maire une attention toute
particulière, à commencer par le bitumage des ruelles et non seulement le
recours au tuf, comme ce fut le cas avec le chemin qui mène vers le centre de
soins. Il s'agit ensuite de goudronner le chemin menant vers le cimetière. Vu
son état actuel, ce chemin n'est pas emprunté par les automobilistes.
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Posté Le : 05/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : LT
Source : www.lequotidien-oran.com