Hassan Benzerari, directeur de l'école «Alhane Oua Chabab» : «Cette école est un carrefour de rencontres»

Quels sont les objectifs visés par cette école ' L’école «Alhane Oua Chabab», qui est à sa troisième édition, constitue un espace d’évaluation mais aussi un carrefour de dialogues, de rencontres, de formations. Cette rencontre active dans le sens de l’élargissement, de la connaissance de notre monde artistique et culturel. Dans cette voie, elle exerce une fonction pédagogique notamment en direction de la jeune génération qui doit être imprégnée des valeurs ancestrales de notre culture et de la richesse de notre patrimoine.  Cette école se veut donc une dynamique scène du généreux partage, un lieu où chacun s’enrichit de la culture et de l’expérience de l’autre, où chacun prend conscience du fabuleux trésor qu’il doit à l’autre et du privilège que chacun a de se reconnaître dans l’autre. Un lieu où le langage universel prend sens et envol.  Quels ont été les critères de sélection 'Tout d’abord, il est important de savoir que nous avons sélectionné dix candidats sur huit mille qui se sont présentés sur l’échelle nationale. Nous tablons la sélection des candidats sur plusieurs critères reposant sur les facultés que doit indispensablement posséder un artiste qui veut faire carrière dans la profession. Ces critères sont comme tout le monde le sait, une tenue irréprochable, une voix extrêmement juste, un maintien sur scène des plus corrects, une maîtrise scénique, sans compter une discipline personnelle et une volonté de réussir dans ce domaine.Quel avenir votre école peut-elle assurer pour les brillants lauréats qui fondent un grand espoir dans la politique de votre institution 'Nos lauréats, nous les considérons comme des artistes à part entière. Nous avons été tellement sévères pour leur sélection que nous ne pouvons que les honorer pour une éclatante carrière dans le métier de chanteur. Nous leur assurons déjà les meilleures conditions de départ. Nous les perfectionnons par des stages de formation où nous leur inculquons les ficelles de la vie sur scène. Nous contribuons à faire prendre en charge les modalités financières et techniques pour leur premier enregistrement. Cette prise en charge est un critère de choix pour garantir un excellent départ dans la carrière. Et surtout nous les poussons à la vie sur scène en les faisant participer à des manifestations culturelles.  Des projets en vue 'Je compte participer dans un long-métrage «Souika» de Amar Mohcine. Le premier tour de manivelle est prévu pour le début de l’an 2011. Ce film sera tourné à Constantine.