Prévention. Notre ministre de la Santé, Mokhtar Hasbellaoui, s'envole pour Genève aujourd'hui, à la tête d'une délégation pour assister à la 71ème Assemblée mondiale de la santé (AMS) qui se tiendra du 21 au 26 mai en cours. S'il part un peu avant, c'est pour participer à la réunion du groupe de travail du comité technique avec pour ordre du jour l'examen du projet du traité pour la création de l'Agence africaine du médicament (AMM). Quant à l'ordre du jour de l'AMS qui débute lundi prochain, il est tellement dense qu'il figure sur un document long de sept pages. Poliomyélite, cardiopathies rhumatismales, l'accès aux vaccins, la nutrition chez la mère et le nourrisson, morbidité due aux morsures de serpents, seront autant de sujets prévus. Il sera même question de la «Situation sanitaire dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et dans le Golan syrien occupé». Mais durant les cinq jours que dureront les travaux, notre délégation aura certainement l'occasion de mesurer l'impact de la décision «pour éliminer de l'alimentation les acides gras trans produits industriellement» prise par l'OMS à la veille de cette importante rencontre. Pour que tout le monde puisse comprendre de quoi il s'agit vraiment, il faut savoir de ces «acides gras trans» ne sont rien d'autre que de l'huile «hydrogénée». C'est-à-dire qu'elle a été traitée par injection à hydrogène à haute pression, il n'est pas rare que soit ajouté après de «l'hexane» qui est un hydrocarbure toxique. Quels sont les avantages de l'huile hydrogénée' Elle est plus résistante et peut être utilisée plus longtemps dans les cuissons que l'huile non traitée. On la retrouve dans les margarines qui remplacent le beurre. On la retrouve aussi dans les gâteaux industriels, dans les plats préparés, etc. Sa consommation produit le fameux «mauvais cholestérol» qui conduit droit aux maladies cardiovasculaires. L'OMS précise que la consommation de ces acides gras trans ou huile hydrogénée a causé la mort de 500 000 personnes. De plus, elle souligne dans son communiqué que «les pays riches ont largement interdit, à leurs producteurs, l'utilisation de ces acides gras trans». Reste les autres pays. Sur les étiquettes d'emballage, cette huile hydrogénée est indiquée sous le code «E441». Pour que le consommateur ne comprenne rien à ce qu'on lui fait avaler. Un autre code est en ce moment ciblé par la même interdiction, c'est le «E171». C'est un additif alimentaire à base de dioxine de titane sous forme de nano particules. Il est utilisé en boulangerie, dans les pâtisseries, dans les bonbons, les desserts, les crèmes glacées, les chocolats, etc. On le retrouve même dans les produits cosmétiques. Il se présente sous forme de poudre utilisée pour blanchir ou accentuer la brillance des produits alimentaires ou cosmétiques. Une étude a démontrée que le E171 s'attaque à notre système immunitaire tout en étant à la fois cancérigène. Ces deux additifs alimentaires et d'autres tout aussi nocifs sont utilisés dans notre pays le plus normalement du monde. Ensuite on s'étonne du nombre croissant des cancers, de cardiopathies, etc. A l'aspect humain s'ajoutent les dépenses faramineuses de santé publique. Pourtant, peu de voix s'élèvent contre ces poisons. Il est vrai que l'on «ne doit pas parler la bouche pleine»!
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 19/05/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Zouhir MEBARKI
Source : www.lexpressiondz.com