Haro sur le mariage mixte Journées du film jordanien

« Sept heures de décalage » de Deema Amr, un long métrage de 80 minutes, a été projeté, vendredi dernier au soir à la cinémathèque algérienne d'Alger. Pour rappel, cette programmation s'inscrit dans le cadre des journées du film jordanien qui ont débuté le 13 mars pour prendre fin le 15 du mois en cours, à l'initiative de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et de la Royal Film Commission de Jordanie (RFC). Ce film retrace l'histoire de Dalila (Randa Karadsheh), une citoyenne jordanienne établie aux USA. Elle décide de retourner au pays pour assister aux préparatifs du mariage de sa s'ur. Seulement, elle tombe amoureuse d'un Américain connu sous le nom de Jason (Tom Bishops). Ce n'est pas tout, il débarque à l'improviste à Amman pour demander sa main. Cependant, elle n'a pas eu le temps d'informer sa famille. Les jeunes, eux, fuient le quotidien maussade et rêvent d'une vie meilleure, d'amour... Par cette 'uvre, l'équipe de réalisation ambitionne de donner au paysage télévisuel et cinématographique son premier défi. Les intrigues se font et se défont au gré de la vie, de l'interprétation de jeunes ou d'anciens comédiens. Outre les grands bonheurs et les malheurs des personnages, les histoires de c'ur et de haine, le scénariste ajoute des rebondissements qui influent sur la vie des personnages. Selon une enquête réalisée par des spécialistes étrangers, le mariage mixte apparaît comme le lieu privilégié où les cultures s'affrontent, dialoguent et se fondent. Au regard des défis posés à la société multiculturelle, le couple mixte se présente comme un laboratoire intensif (de tous les instants) d'échanges, d'analyses, de synthèses, capables d'imaginer des solutions originales applicables à un niveau individuel mais susceptibles d'inspirer les politiques collectives ou dans certains cas d'être transposées à l'échelle de la société. Pour ces mêmes spécialistes, les mariages mixtes sont, en quelque sorte, le condensé de la communication entre deux cultures et représentent en cela un phénomène universel. Pour rappel, les journées du film jordanien en Algérie constituent une occasion pour découvrir des 'uvres cinématographiques atypiques, sensibles et touchantes du cinéma jordanien, lequel a considérablement évolué ces dernières années.