Algérie

Hariri dédouane la Syrie : A qui profite alors le crime '



Le Premier ministre libanais, Saâd Hariri, a reconnu son «Â erreur »Â : de fausses accusations pour de «Â faux témoignages » peu susceptibles du reste de poursuites judiciaires adéquates contre les auteurs de l'infamie. Les temps ont drôlement changé. Voici venir une rédemption à  bon compte. «Â Nous avons commis des erreurs. Nous avons accusé la Syrie d'avoir assassiné le Premier ministre martyr. Il s'agissait d'une accusation politique, et cette accusation politique n'est plus à  l'ordre du jour », a indiqué M. Saâd Hariri dans une déclaration au quotidien arabe A-Sharq Al-Awsat, reproduite par ANI. La cabale anti-syrienne insidieuse, inscrite dans un agenda à  objectifs précis, obéissait à  la nécessité de régler la question épineuse de la présence militaire syrienne au Liban et de travailler à  l'isolement régional de Damas coupable de résistance à  l'hégémonie israélo-américaine et d'une alliance décriée avec l'Iran. Le scénario, usant de toutes les formes de pressions internationales, motivait la mise en scène du tribunal spécial discrédité et empêtré dans des procédures d'arrestations qui se sont révélées injuste et injustifiées.A la faveur de l'embellie syro-libanaise, ponctuée de visites et de rencontres bilatérales, le chantier de la normalisation et de la réconciliation a rendu inopérante la piste syrienne. «Â Nous avons procédé à  une réévaluation de nos erreurs commises vis-à-vis de la Syrie et qui ont porté atteinte au peuple syrien et aux relations entre les deux pays », a encore dit le Premier ministre libanais. Le chapitre honteux de la Syrie, faussement mise au banc des accusés, illustre la partialité flagrante du tribunal spécial spécialement conçu pour servir d'alibi à  la réalisation des objectifs politiques et stratégiques des puissances occidentales. La nouvelle cible est le Hezbollah victorieux et désigné par le juge Danièle Bellemare comme le nouveau coupable rêvé.Dans ce chantage international, riche de rebondissements révélateurs de la légèreté et des motivations politiciennes de la commission d'enquête onusienne, le rôle destructeur et déstabilisateur de l'occupant sioniste, présent en force à  travers une douzaine d'espions arrêtés au plus haut niveau de l'establishment politique et sécuritaire du Liban, ne semble pas suscité l'intérêt du Tribunal spécial affairé aux tâches ingrates de la fausse culpabilité qui empêche la manifestation de la vérité. A qui profite en effet le crime impuni '


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