Hannachi fustige la CAF et la FAF

Il conteste, en effet, le laxisme de ces deux structures qui n'ont pas réagi aux décisions du Tribunal arbitral du sport (TAS) qui a blanchi la JSK, sévèrement sanctionnée après le décès de l'attaquant camerounais Albert Ebossé au stade de Tizi Ouzou. « Je ne comprends pas la position de la CAF qui n'a donné aucune suite à la décision du TAS. Je n'ai rien reçu de cette institution au moment où je vous parle », tempête-t-il. Et de dénoncer la FAF qui, par le biais de la commission de la coupe d'Algérie, a programmé le match de la coupe d'Algérie contre le CS Constantine ce vendredi au stade Omar-Hamadi de Bologhine et à huis clos. Une position que le patron de la JSK estime « injuste ». Il explique : « Après notre suspension, Hadadj m'a affirmé avoir reçu une correspondance de la FIFA pour justifier la sentence. Mais voilà, après la décision du TAS, il n'y a aucune réaction en vue de lever la suspension. » Hannachi s'oppose, en tout cas, à cette programmation, soulignant désormais le droit de la JSK de pouvoir jouer en présence de son public. S'achemine-t-on vers un nouveau bras de fer Hannachi-FAF ' Tout porte à le croire, notamment après le démenti apporté par le dirigeant kabyle sur une prétendue rencontre avec Hayatou en marge de la finale de la supercoupe d'Afrique. « Pour une question de principe, je ne rencontrerai pas le président de la CAF. La JSK doit être réhabilitée », dira-t-il. Par ailleurs, la réunion des présidents des clubs professionnels n'a pas eu lieu hier à Alger pour une histoire de quorum non atteint. Un malentendu sur le lieu du déroulement de la réunion, programmée initialement pour hier, a contraint les présidents des clubs à la reporter pour samedi prochain à l'hôtel Mercure. Certains présidents pensaient que le conclave allait être tenu à l'hôtel Hilton alors que d'autres se sont dirigés au Mercure. Selon les présidents que nous avons rencontrés hier au Mercure, leur principale revendication est la dotation des clubs d'un statut particulier, refusant d'être traités comme des sociétés commerciales.