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Hanifi ne fait plus l'unanimité L'AG Ordinaire du COA n'est pas allée à son terme



Rien ne va plus entre le président du COA, Rachid Hanifi, et certains membres du comité exécutif qui exigent son départ. Ces derniers l'ont, une nouvelle fois, fait savoir, hier, lors de l'assemblée générale ordinaire (AGO) du Comité olympique algérien qui a eu lieu en son siège, à Ben Aknoun. D'ailleurs, celle-ci fut tout simplement annulée, après l'approbation par les deux tiers des membres de l'AG, d'une motion exigeant le retrait de confiance à l'actuel président du COA. Cette AGO, dont l'ouverture a été présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, n'est pas allée à son terme après la présentation de cette motion qui appelle, en outre, à la tenue d'une assemblée générale extraordinaire dans les "plus brefs délais". "Nous représentons plus des deux tiers des membres de l'assemblée générale, et conformément aux textes en vigueur, nous appelons à la tenue d'une assemblée générale extraordinaire pour trancher le conflit qui nous oppose au président du COA", a déclaré le président de la Fédération algérienne d'athlétisme, Badreddine Belhadjoudja qui a fait lecture de ce texte, précisant que "seule une AG extraordinaire est à même de régler le différend". Cette AG extraordinaire, fera savoir Belhadjoudja, « doit se tenir dans un délai ne dépassant pas 15 jours, à partir de la date de la tenue de l'AG ordinaire. Comme le stipulent les textes en vigueur, c'est à Hanifi d'arrêter la date de l'organisation de l'AG extraordinaire ». Sur les trente-cinq membres de l'assemblée du COA, présents, hier, vingt-sept ont voté en faveur de cette motion, mais en tout, ils sont 63 membres sur les 86 que compte l'AG du COA à demander le départ de Hanifi. En fait, les contestataires veulent exprimer leur "totale" désapprobation du mode de gestion de Hanifi, lui reprochant beaucoup de choses parmi lesquelles, la non-implication de certains membres dans certaines décisions du COA. « Les raisons de notre démarche sont claires », dira, à cet effet, Belhadjoudja. Et de poursuivre : « Depuis quelque temps, nous constatons des dérives et des dysfonctionnements dans la plus haute instance du sport algérien. Pour nous, Hanifi a violé les statuts de l'AG. On lui reproche également la marginalisation de l'organe de décision, à savoir le comité exécutif, ses déclarations mensongères à la presse ainsi que le dénigrement des fédérations sportives comme celle de l'athlétisme dont je suis président. Depuis 2009, on ne s'est jamais réunis avec le COA. » Déjà, lundi dernier, une réunion a regroupé, à l'hôtel Mehdi (Staouéli), près d'une vingtaine de fédérations qui ont préconisé tout simplement le départ du président du COA. Ainsi, la situation dans laquelle se retrouve le Dr Hanifi est pour le moins délicate. Si sa démission venait à se produire, les statuts de l'instance prévoient que c'est le 1er vice-président, en l'occurrence, le président de la Fédération algérienne des sports équestres, Hassan Bouabid, qui assurera l'intérim durant une période qui n'excédant pas 45 jours. Après quoi, une AG sera convoquée pour procéder à l'élection d'un nouveau président qui occupera le poste jusqu'à la fin du mandat olympique, c'est-à-dire décembre 2013.


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