Via ses directeurs de l'éducation, le ministre de tutelle a fait porter à l'attention du grand public les nouvelles mesures prises pour marquer la rentrée scolaire 2009/2010.
Mais pas un mot, pour le moment, sur les tentatives d'intégration d'une certaine catégorie d'handicapés dans le système éducatif classique. Initiée il y a quelques années avec le précieux concours et l'éclairage des services décentralisés de l'action sociale, cette mesure audacieuse est animée des meilleures intentions et bon nombre de familles s'en félicitent, même si tout ne baigne pas dans l'huile. Mais avec le temps, les préjugés s'effritent et les enfants scolarisés souffrant d'une déficience légère parviennent, dans de nombreux cas, à s'intégrer pleinement dans une symbiose qui surprend et ravit le monde des adultes où l'on prend peu à peu conscience que, si les enfants handicapés, ont parfois besoin d'un service, ils peuvent aussi en rendre à leur tour, être volontaires, efficaces, persévérants et très bons camarades.A partir de ces avancées spectaculaires qui bousculent les préjugés les plus tenaces, les acteurs en lice (éducateurs spécialisés de la DAS, chefs d'établissements, enseignants et familles) estiment, qu'à terme, on pourra maintenir dans le dispositif scolaire normal une fraction sans cesse plus importante des enfants atteints d'une déficience légère. Malheureusement, les projecteurs de l'actualité sont rarement braqués sur ce thème pourtant récurent, mais pour autant, les hommes de l'ombre 'uvrant sans relâche pour maintenir à flot l'intégration des handicapés dans le dispositif scolaire affichent une détermination qu'il faut saluer en toute circonstance.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 24/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. B.
Source : www.elwatan.com