Le MCS hand, club prestigieux et historique, évoluant en Excellence, se débat dans d'inextricables problèmes financiers. La saison écoulée, le Mouloudia a failli rétrograder en division inférieure et a été sauvé in extremis en jouant les play-down grâce à un nul arraché face à l'équipe de l'ES Arzew.Le Mouloudia qui avait deux milliards de cts de dettes la saison écoulée, se retrouve actuellement avec 3 milliards et les créanciers réclament leur argent. Pour le vice-président, «Le MCS a remporté l'une des premières coupes d'Algérie seniors en 1965, une coupe d'Algérie en 2016 et 15 coupes pour les petites catégories et a joué en 2008 la finale de la coupe d'Afrique au Maroc avec très peu de moyens.
Faute d'argent, on a une quinzaine de joueurs qui évoluent dans d'autres clubs d'Algérie et parmi lesquels figurent 5 éléments de haut niveau. Avec des moyens financiers suffisants, nous pourrions avec facilité jouer les premiers rôles.
Il n'existe aucune équipe d'Algérie qui joue avec 100% de joueurs du cru, sauf le MC Saïda et notre budget est le dernier comparativement à celui des autres équipes. Le hand-ball est une culture, c'est profond. On a formulé 6 demandes d'audience au wali, cela fait presqu'une année et aucune réponse ou prise en considération.
Nous avons des joueurs qui n'ont pas encaissé depuis 13 mois, certains depuis 18 mois. Les pères de famille dont le seul revenu est constitué par les indemnités de la petite balle se trouvent dans une situation lamentable et peu enviable». Et de conclure : «C'est une situation ubuesque de voir un club avec un palmarès si éloquent, bien respecté à travers toutes les villes d'Algérie, marginalisé dans sa propre ville.
La preuve, beaucoup de clubs connaissant nos problèmes financiers nous ont pris en charge. Ce qui est aberrant, ce sont les petites catégories qui n'ont même pas d'équipements, même pas un ballon. Le problème est simple, si les autorités veulent aider le sport, qu'ils le fassent et nous remporterons de grands titres, dans le cas contraire, les promesses ne servent à rien.
L'année écoulée, quand le club était en difficulté, toutes les villes d'Algérie nous ont téléphoné et ont apporté leur soutien et étaient solidaires avec nous, sauf la ville de Saïda où personne ne s'est inquiété du sort de l'équipe».
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Posté Le : 19/05/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Sid Ahmed
Source : www.elwatan.com