Algérie - Revue de Presse

HANDBALL - LROHB - Bendjemil Abdelkrim (membre du directoire)



«Faire revivre la petite balle» L’idole de toute une génération, celui qui a honoré la nation lors des différentes compétitions internationales, le fer de lance de la fameuse équipe du MPO, l’arrière-droit des «Verts», Bendjemil Abdelkrim, celui qui enflammait les gradins du palais des sports «Hamou Boutlélis» et faisait parler la foudre en son temps, et maintenant membre du directoire de la ligue de l’Ouest, a accepté de répondre à nos questions. Suivons-le. - Après votre carrière, professionnelle, qu’est-ce que vous devenez ? - Je suis installé à Oran, après avoir achevé mon contrat avec le club de Qatar. J’ai dirigé, à une certaine période, le MCO comme entraîneur bénévole, mais j’ai dû démissionner à cause de nombreuses raisons. Maintenant, j’occupe un poste en tant que membre du nouveau directoire de la ligue de l’Ouest de handball, installé récemment. - A un certain moment vous vous êtes retiré, qu’est-ce qui vous a poussé à accepter ce poste ? - En premier lieu, j’ai toujours répondu à l’appel du devoir. On m’a sollicité pour être membre du nouveau comité, j’ai accepté et je pense pouvoir mettre mon expérience au service de ce bureau pour l’aider à faire revivre cette discipline. En second lieu, je ne peux pas rester les bras croisés et assister au déclin du handball à Oran. - Comment évaluez-vous la situation ? - En réalité catastrophique. Le niveau a totalement régressé, en raison d’insuffisances de moyens financiers, en premier lieu, dont souffrent énormément les petits clubs, mais aussi le manque d’infrastructures. Par conséquent, le club, phare, de l’ouest en l’occurrence le MCO, celui qui représentait toute une région et faisait vibrer des milliers de spectateurs à la salle «Hamou Boutlélis» se trouve maintenant à jouer les seconds rôles dans les divisions inférieures. - A votre avis, quelles sont les solutions ? - De mon point de vue, tout est à revoir. Il faut commencer par une réforme sportive, ensuite créer des pôles dans chaque région. Cela veut dire cibler les grandes équipes et mettre à leur disposition tous les moyens, tout en exigeant la formation dans ces clubs. Et, bien sûr, la nécessité de construire de nouvelles infrastructures. - Comment vous avez vécu l’échec de l’équipe nationale ? - C’est malheureux d’en arriver à ce point là. De notre temps, il y avait un championnat relevé, ce qui fait que le niveau des joueurs était très bon, ce qui a permis l’émergence de nombreux talents, mais aussi la bonne gestion et l’encadrement. Il y avait des hommes de bonne foi. - Vous êtes optimiste quant à l’avenir du handball algérien ? - Je suis toujours optimiste et je crois aux potentialités de nos jeunes. Il faut travailler sans relâche et faire revivre cette discipline. B.M.A.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)