Algérie

Handball CAN (dames): Les Vertes à leur place


Les Vertes, viennent de corroborer tout le mal que l'on pense de cette pratique sportive. Elles viennent de lâcher prise dans les quarts de finales de la CAN qui se tient en ce moment au Congo, face aux géantes du handball : l'Angola. On se disait bien que le handball algérien avait touché le fond, il continue de creuser.. on se demande comment on pourra faire pour sauver cette mise qui semble s'installer de façon durable.Des acteurs de cette pratique sportive ? au lendemain de la CAN 2014 à Alger, puis de celle du Mondial des jeunes de 2017 tenu aussi à Alger ? s'étaient exprimés pour fêter la relance d'où l'on s'était même dit que nos équipes nationales allaient planer ; rien de tout cela puisqu'elles se sont arrangées pour reprendre leur chute. Les années se succèdent et se ressemblent. ça n'évolue point, cela semble être loin pour rehausser le niveau surtout au train où vont les choses.
Personne ne s'inquiète, on laisse roupiller des sélections, on nomme des staffs puis à un mois d'une compétition officielle, sans ou avec contrat, le temps d'un tournoi, avant de retomber dans l'oubli. D'autres font état d'une préparation de quelques jours que l'ex-meneur de jeu de l'élite du handball Abdelkrim Bendjemil a pu accepter avec des conditions loin des espérances. Pour revenir justement à nos Dames, elles étaient en hibernation depuis des lustres, elles ne se sont pas ressaisies, elles ont même préparé leur élimination après avoir tenu jusqu'aux quarts de finales. Quatre sorties, elles avaient bouclé ce premier chapitre de la CAN 2018 avec un total de 3 points, elles n'avaient pas à rougir, mais le résultat est là. Selon certains calculs qu'on considère d'épicier, au vue de ce qui restait à jouer dans le groupe A, les Algériennes étaient passées en quarts de finale en se frottant à la crème du hand féminin, le score en disait long (41 ? 17. En effet, la Côte d'Ivoire dernière du groupe avec 0 point devait gagner ses deux matchs pour pouvoir chambouler toutes les donnes dans la poule A, il n'en fût malheureusement rien pour les nôtres. La formation algérienne était fixée sur son sort à l'issue du match Côte d'Ivoire d'où la Tunisie qui s'est soldée sur un nul qui n'arrange personne. En revanche, l'autre mal qui ronge cette discipline, c'est attendre souvent, les résultats des autres pour espérer passer un tour ou un second ' Pourquoi ne pas avoir tiré la sonnette d'alarme en remettant en question cette hibernation qui a duré plus de trois années. Pendant ce temps, la FAHB savait que nos Filles allaient retrouver la CAN, avec un groupe complètement différent comparé aux années précédentes, hormis les plus chevronnées en l'occurrence, Nabila Tizi, Aït Ahmed Amel ou Leila Hadi. Ne fallait-il pas à ce moment, dénicher un coach comme font le plus souvent nos adversaires ' Pourquoi dans ce cas, ne pas suivre l'exemple de l'Angola ou du Sénégal qui présentent aujourd'hui des formations de la dimension européenne ' Toutefois, ce premier bilan traduit fidèlement la préparation dont ont bénéficié nos handballeuses. Pour ce rendez-vous congolais, l'équipe nationale devait effectuer deux stages en Europe pour y disputer des matchs amicaux, en vain?. Même avec cela, ne pouvait suffire au moment où les autres équipes en étaient à plus d'une cinquantaine de matchs dans les bras, contre des sparring-partners de taille. Il faut bien se remettre aux sempiternels problèmes administratifs lesquels privent souvent les athlètes de cette pratique, d'une préparation adéquate pour ce genre d'évènement. Contrairement à une autre de la dimension de la compétition, l'EN s'est contentée de petits micro cycles d'entraînement à Alger, ponctués de confrontations tirées par les cheveux contre des sélections masculines des U-17 ou des U-19, une bonne vision d'Abdelkrim Bendjemil, mais pas pour aller se frotter aux meilleures de l'Afrique. En somme, il ne faut guère omettre également que nos Dames devaient avoir comme coach, un certain Semir Suzo ancien international et certes très bon joueur du championnat de France, mais qui n'avait aucune expérience en tant que sélectionneur. Quel gâchis pour ce choix porté par la FAHB présidé par Mr Saïd Bouamra, lequel demeure un grand mystère pour ne pas dire une erreur monumentale. Plus tard, c'est Kader Rayane qui devait suivre l'évolution des vertes. Là, une autre politique était en place. Par après et pendant un court moment, avant de voir Zoheir Guernane prendre en main l'équipe, pour se retrouver adjoint, ou adjoint non officiel, on ne savait plus qui était le coach et l'adjoint des A, manque de clarté ou de vision '. Aujourd'hui, l'équipe chère à Bendjemil devra continuer à travailler avec plus de conditions. une manière de retrouver son punch et surtout sa manière de jouer à l'Algérienne. Il serait aussi hasardeux de ne guère laisser un Abdelkrim Bendjemil continuer son petit bonhomme de chemin, en revanche, tout le monde souhaite le voir évoluer aux côtés de Zhor Guidouche, une joueuse de qualité qui a longuement fait parler d'elle?
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