C'est en apothéose que s'est achevée la 21e édition du Championnat d'Afrique des nations de la discipline qu'a abritée la capitale algérienne depuis le 16 du mois en cours, avec à la clé le septième titre décroché par le sept national qui succède ainsi au palmarès à la Tunisie.
Bon nombre de spécialistes qui ne s'attendaient pas à une telle réplique des Algériens ont qualifié d'exploit ce sacre, ce que l'entraîneur Réda Zeguili (photo) réfute.
Dans un sens, on peut adhérer à la thèse du technicien algérien qui a affirmé, avant ce rendez-vous, qu'arriver en finale face à la Tunisie, le sept algérien l'emportera tactiquement en dépit de la valeur et de l'expérience des Tunisiens.
En effet, Réda Zeguili qui a accepté ce dur challenge en répondant à l'appel du président de la FAHB, Saïd Bouamra, en prenant ainsi le train en marche trois mois avant ce rendez-vous continental a été bien inspiré en faisant confiance au noyau de son équipe, le GSP, sans oublier l'apport des professionnels et de certains joueurs du cru qui évoluent dans d'autres clubs.
Bien que bousculé par cette échéance, Réda Zeguili a été logique dans sa démarche en allant crescendo dans la préparation en affrontant des adversaires moyens pour redonner confiance au groupe.
Cette osmose joueurs locaux-professionnels n'était pas évidente pour de nombreux observateurs en prenant en considération plusieurs paramètres dont l'arrivée tardive des pros retenus par leurs clubs.
Croyant aux capacités du groupe, Réda Zeguili a été conforté dans ses choix d'autant plus qu'il pouvait compter sur le huitième homme qui a joué un rôle déterminant dans ce sacre qui arrive après dix-huit années de disette.
L'entraîneur national, qui n'a pas dévoilé toutes ses cartes lors de la phase de poules et même en quarts de finale face au Maroc et en demi-finale contre l'Angola, a surpris le team tunisien et son entraîneur Sead Hasenfendic qui n'arrivait pas à trouver des solutions en attaque avec cette défense algérienne bien en place qui aura découragé les Tunisiens par ses dispositions tactiques, alors que Slahdji très bien inspiré se chargeait du reste.
En somme, le sacre algérien n'est nullement le fruit du hasard et ceux qui doutaient des capacités du technicien algérien en évoquant l'arrivée prochaine d'un entraîneur étranger avant même cette finale sont contraints de revoir leur avis et Zeguili et tant d'autres techniciens algériens tels Akeb, Bouchekriou, Boudrali… qui officient sous d'autres cieux ont apporté la preuve de leurs capacités.
Zeguili qui s'est montré évasif quant à son avenir à la tête de l'EN est tenu de poursuivre sa mission à la tête d'un groupe qui a une bonne marge de progression.
Posté Le : 27/01/2014
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: vitaminedz.com ; texte: M. A.
Source : Le Quotidien d'Oran du lundi 27 janvier 2014