Handball

Pour le directeur technique national (DTN) Habib Kheraifia, l'avenir du sélectionneur national Réda Zeguili est toujours en suspens puisque le concerné n'a toujours pas tranché. "Il est légitime de laisser, dans un premier temps, le sélectionneur national décider de son sort. C'est à lui de décider s'il doit rester ou non, mais n'empêche, il n'y a pas mieux que la stabilité pour réussir. Pour ce qui est de l'équipe dames, le poste est vacant, puisque la mission de l'ancien staff était de pendre juste l'équipe en coupe d'Afrique. Maintenant, dans tous les cas de figure, le staff doit être renforcé.Le staff dans beaucoup d'équipes nationales dans le monde est composé de dix personnes", explique-t-il. Pour ce qui est de l'organisation de la dernière coupe d'Afrique dames et messieurs qui s'est tenue à Alger du 12 au 25 janvier, le directeur technique nationale Habib Kheraifia estime que "compte tenu qu'on était pris par le temps, dans la mesure ou on avait commencé à préparer cette coupe d'Afrique trois mois seulement avant le début de la compétition, je dirais que c'est réussi. De l'avis de tous les observateurs, cette 21e édition de coupe d'Afrique était une totale réussite. La commission d'organisation de la coupe d'Afrique avait travaillé d'arrache-pied pour la réussite de cet événement, le Cocan mérite l'expression de notre fierté", affirme Kheraifia. Concernant l'engouement du public algérien pour cette CAN-2014, et l'affluence record pour chaque rencontre de l'équipe nationale à la salle Harcha-Hacene, le DTN affirme à ce sujet : "Je pense que la salle Harcha, et depuis l'indépendance, n'a jamais connu une affluence pareille du public. En finale, la salle affichait complet à 10h du matin déjà, ce qui est impressionnant. Il est vrai aussi que la gratuité de l'accès a fait en sorte que la salle se remplisse des heures avant le coup d'envoi des rencontres de nos équipes nationales, notamment les messieurs", avoue-t-il. Revenant au sacre de l'équipe nationale messieurs, décroché de fort belle manière face à la Tunisie, Habib Kheraifia souligne qu' "au vu du tirage au sort, j'étais persuadé qu'on allait atteindre la finale et réaliser notre premier objectif, à savoir décrocher un ticket pour le championnat du monde. Néanmoins, je ne vous cache pas qu'on était un peu inquiet après le second match des poules face au RD Congo, où notre équipe nationale n'avait pas montré un visage séduisant, mais, depuis, l'EN était sur une courbe ascendante jusqu'à la finale, où on avait d'ailleurs battu le champion sortant qui est la Tunisie avec art et manière", dira le DTN et de poursuivre : "Des joueurs, comme le gardien Slahdji, qui était le monsieur 50% de l'équipe, Berkous Messaoud, Soudani, Boukhamis, pour ne citer que ceux-là, ont tous été à la hauteur et contribué à ce septième sacre."À propos de l'équipe nationale dames, qui avait terminé à la quatrième place lors de la CAN-2014 et, de ce fait, raté son objectif de se qualifier au championnat du monde qui devra se dérouler au Danemark l'année prochaine, Habib Kheraifia a déclaré : "Pour les dames, c'est une toute autre histoire. Malgré le bon début de nos filles lors de la phase des poules et en quart de finale, tout le monde croyait que cette équipe pouvait atteindre facilement la finale dans la mesure où on avait joué le RDC que nous avions déjà battu au premier tour, mais, malheureusement, la rencontre de la demi-finale face au RDC n'a pas été à la hauteur comme celle du premier tour. Je pense que les filles étaient beaucoup plus préoccupées par le problème sportif que technique. Contrairement aux messieurs, où les équipes du Maghreb dominent la compétition, pour les dames, c'est beaucoup plus les équipes sub-sahariennes qui sortent du lot, excepté, cette année où les Tunisiennes, avec une bonne équipe composée de joueuses professionnelles et le soutien du public de Harcha, ont pu mettre fin à l'hégémonie des Angolaises. À mon avis, notre handicap est dû essentiellement au déficit physique des joueuses et la disparition du niveau technique au championnat local. Donc, la première des choses pour relever le niveau est de constituer un championnat de haut niveau avec un nombre réduit de clubs, et ceci est valable pour les messieurs aussi", souligne Kheraifia.S. M.NomAdresse email