Hamroune, Oukaci et Mebarki reprennent les entraînements

S'il y a bien un club qui se réjouit d'avoir géré tel qu'il se doit cette crise sanitaire, c'est bien la JS Kabylie. Et pour cause, le club kabyle est en train de consommer pratiquement son troisième mois de préparation d'intersaison sans le moindre couac, et ce, au moment où plusieurs clubs de Ligue 1 ont été frappés de plein fouet par la pandémie et ont été même contraints d'écourter ou d'annuler carrément des stages de préparation et des matchs amicaux pour cause de contamination de plusieurs joueurs et membres des équipes d'encadrement.S'il faut rappeler que la JSK a pratiquement débuté sa préparation estivale vers la fin du mois d'août et ainsi devancé tous les autres clubs et ce en ayant réussi à organiser la bagatelle de quatre stages à Akbou, Mostaganem et Zéralda sans rencontrer le moindre pépin, une telle aubaine est à chercher certainement au niveau du staff médical du club, à sa tête le médecin-chef de l'équipe, Dr Ahmed Djadjoua, qui a toujours veillé au grain et a réussi à mettre en place un protocole sanitaire très rigoureux.
"C'est vrai que la situation sanitaire est bien maîtrisée à la JSK depuis le début de la préparation estivale, mais un tel mérite ne revient pas seulement au staff médical, mais plutôt à tout le monde, puisque la direction du club a mis les gros moyens pour assurer le plein succès des quatre stages d'Akbou, Mostaganem et Zéralda, tant sur le plan matériel qu'infrastructurel, mais il faut aussi associer tous les techniciens et les joueurs qui ont pleinement adhéré à notre politique sanitaire et font preuve de beaucoup de retenue et de discipline pour éviter toute contamination susceptible de porter un grave préjudice à tout le groupe", nous a déclaré hier matin Dr Ahmed Djadjoua, qui est chirurgien au CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou et membre du comité anti-Covid de la wilaya.
"C'est vrai que nous n'avons ni la prétention ni la possibilité d'effectuer des tests PCR chaque jour comme cela se fait dans les grands clubs européens qui dépensent des sommes faramineuses pour faire face à la situation, mais nous tâchons de contrôler régulièrement nos joueurs et nos encadreurs pour parer éventuellement à toute menace, et nous sommes très proches de toute l'équipe pour rappeler à tout un chacun la stricte nécessité de respecter scrupuleusement les gestes barrières qui s'imposent", dira encore le médecin-chef de la JSK, qui a toujours mobilisé son équipe médicale pour devancer, à chaque fois, les joueurs et leurs encadreurs dans les lieux de stage et mettre en place tout le protocole sanitaire pour ne pas être pris de court. "C'est avant tout une question d'organisation très minutieuse, où chaque détail a son importance, car le moindre manque de vigilance peut être fatal", conclut Dr Djadjoua, qui se déclare réjoui aussi du fait que l'infirmerie kabyle s'est vidée de tous ses joueurs blessés, puisque Hamroune, victime d'une simple élongation révélée par IRM, tout comme les jeunes Oukaci, Mebarki et Hamdad ont pu reprendre le chemin de l'entraînement, depuis lundi, après avoir soigné des rhumes passagers.
Mohamed HAOUCHINE