Hammam Bouhadjar: Une formation taillée sur mesure

Quand les collectivités locales et les autorités de daïra s'impliquent davantage dans le lancement effectif d'un projet de jeunes, les opérateurs, venant en amont ou en aval au parcours, s'intègrent pleinement et apportent leur contribution sans tarder pour mettre le projet sur rail.

Avant-hier, «l'Association santé Sidi Houari» (A.S.S.H.), les directeurs de l'ANSEJ, du centre de formation professionnelle de Hammam Bouhadjar et de la Chambre de l'artisanat et des petits métiers, ont procédé à la signature d'une convention-cadre relative à la formation de 5 jeunes dans le métier de la pierre façonnée. Le support existe. Il est au niveau du mont de Keroulis, en amont du village socialiste Aurès-El-Meïda, inauguré par feu Boumediène en 1975.

Présentement, une unité de fabrication du marbre et de façonnage de colonnes en pierre taillée est à l'Å“uvre et peut servir de lieu de perfectionnement des connaissances des jeunes recrues. Le directeur de l'ANSEJ songe «au développement économique local (DEL)». Pour lui, c'est une «opportunité qui s'offre devant ces jeunes «pour sortir El-Meïda de sa léthargie engourdissante. Quel est l'apport que va apporter l'ASSH ?, lui demande-on.

«Elle dispose des formateurs spécialisés dans le domaine varié de la pierre taillée, très demandée sur le marché national et autre. Celle-ci est en rapport avec des Espagnols et des Italiens qui sont employés à Oran au projet portant restauration du patrimoine culturel. La formation des 5 jeunes a un aspect pratique», a-t-il dit.

Ainsi, c'est comme cela que les responsables songent à la valorisation du territoire, une manière de donner un sens à la filière «pierre façonnée» et au développement économique local (DEL). La démarche ainsi développée a pour thème «système, production localisée SPL, mise en route depuis 6 mois», selon le directeur de l'ANSEJ. Les nouvelles recrues sont parties à Sidi Houari : elles auront à passer deux jours de formation par semaine. La mise en route de cette filière va donner des idées à d'autres maires qui disposent de gisements dormants. Voilà une opportunité qui s'ouvre, il faut la saisir.