HAMMAM-BOUHADJAR

La production de la marbrerie de Chentouf (plus connu sous Le Keroulis), qui s'approvisionne en matière première d'un gisement situé à proximité, est aujourd'hui d' à peine 16m2/jour, soit environ 4.000 m2/an. Spécialisée dans la fabrication de pierres de taille ou pierre de Keroulis, ses produits finis sont destinés au revêtement de sols, de murs, de marches et contremarches et de bordures de piscines. Et à l'instar de plusieurs petites unités de production de la wilaya, cette entreprise nécessiterait une opération de modernisation et évidemment d'un financement. Les responsables de cette unité sise à Aurès El-Maïda, dans la commune de Hammam-Bouhadjar, savent aussi que pour reconquérir le marché local et même national, il faudrait recourir à un rééquipement ainsi qu'une nouvelle stratégie de marketing. Il est vrai ainsi qu'avec une qualité nettement supérieure ses pierres taillées peuvent finir dans les mains des décorateurs des grands hôtels de luxe et édifices publics. Selon notre source, un dossier d'adhésion au plan national de mise à niveau des PME aurait été fourni mais n'aurait jamais été suivi par les responsables de la marbrerie. Notre source ajoute aussi que le problème de fond de cette chute de production serait lié aux difficultés de cette marbrerie de se fournir en pièces de rechange auprès du constructeur allemand alors que le montage a, semble-t-il, été réalisé par une firme turque.Lors de sa tournée de travail à travers les entreprises économiques de la wilaya, le wali a visité aussi cette unité de la pierre taillée et s'est engagé, pour sa part, à prendre les dispositions nécessaires pour l'aider, comme toutes les autres, afin de lui permettre de relancer sa production.