Hammam Bou Hadjar L'augmentation des salaires, le Ramadhan et la rentrée scolaire

Annoncer à coups de manchette desaugmentations de salaires pour les travailleurs de la fonction publique à laveille du mois de Ramadhan et la rentrée scolaire est un signe très fort tantattendu et un fait révélateur très intéressant dans la mesure où les taux trèsépatants (pouvant atteindre 58%) concerneront les salaires de base. Dans cecontexte, la stimulation aura indubitablement l'effet escompté. Les langues,focalisées d'une manière impressionnante par cette information de tailleprogrammée dirait-on volontairement à la veille de ces deux événements, se sontdéliées goulûment et continuent d'aborder le sujet d'actualité épatante avecgrand intérêt et dans tous ses détails, notamment ceux des bas revenus. Cettecoïncidence pour les uns ou programmation intentionnelle pour d'autres a faitl'effet d'absorbant et de dissipateur de l'ardeur de la pression socialemontant crescendo et laissant paraître les prémices d'indices d'une éventuelleexplosion dont le fil conducteur ne peut être que la hausse vertigineuse desprix des produits de large consommation. A Hammam Bou Hadjar, les gens neparlaient que de ce sujet et des retombées souhaitées bénéfiques pour desmilliers de fonctionnaires durant le week-end. En quelque sorte cette annonce asapé tout ce qui servait de support et d'alibi aux unions syndicales etprofessionnelles de l'éducation nationale et l'enseignement supérieur. Mêmeceux qui prenaient le chemin du marché couvert de la ville des bains et dessaints pour faire leurs emplettes, jeudi dernier, premier jour du carême, netrouvaient d'épatant que de rapporter des informations relatives àl'augmentation des salaires applicable à partir du mois de janvier 2008.L'observateur parcourant des yeux les étalages ne paraissait pas pressé et neconstatait pas les précipitations des foules envers telle ou telle denréealimentaire. Son étonnement est grand de voir l'inverse se produire qu'auxrumeurs véhiculées la veille et concernant uneprobable pénurie de produits. En sus, la pomme de terre, dont la cote avaitdépassé 80 DA, a été cédée à 50 DA. Egalement pour la tomate locale et lepoisson qui ont vu leur baromètre stationner aux horizons de 35 et 50 DA/kg.Selon des spéculations, le cours prendra l'allure d'une courbe descendante lapremière semaine du Ramadhan et la rentrée scolaire car les parents d'élèves semontreront plus raisonnables et sauront faire le choix entre l'intérêt del'élève et les besoins du ventre.