Hammam Bou-Hadjar : Déficit en structures d'hébergement et d'exposition

Hammam Bou-Hadjar, ville des bains et des saints par excellence, est devenue grâce à son cachet touristique et thermal une kibla préférentielle pour les gens du sud-ouest du pays et les émigrés établis en Europe et en France notamment.

Cette saison l'affluence est assez particulière, caractéristique et qualitative. Durant ces quatre dernières années, «le séjour chez l'habitant» est la forme d'hébergement touristique la plus usitée. La ville a retrouvé sa gaîté dans la diversité.

A titre d'illustration, l'observateur peut constater sans peine ce que représente le jardin public pour ces visiteurs du crépuscule. Eclairé de nuit et célèbre par ses eaux thérapeutiques coulantes sans discontinuer, par ses stalactites et stalagmites vaporisantes et bien incrustées à l'intérieur de sorte de grottes spacieuses et aérées, le jardin public ou «Petit Vichy» se transforme à la tombée de la nuit en un véritable lieu d'accueil de gens nombreux qui venant se prendre en photo, qui intéressés par ce qu'offrent les lieux comme vues et sites panoramiques et splendides et qui encore se reposant sous l'impressionnant feuillage de platanes centenaires, toujours vivaces et vigoureux. Les collectivités locales, les autorités et les notables de la ville des bains et des saints ont certainement fait la remarque au même titre que l'observateur mais ce dernier se réjouit de voir une telle activité et un tel engouement réalisés par une marée humaine qui a besoin de repères historiques, culturels et sportifs pour mieux connaître la ville et bien l'apprécier et l'aimer, alors que les décideurs et les planificateurs locaux doivent à tout prix revoir leur copie, leur vision des choses, leur comportement et leur façon de concevoir le développement de la ville et les grands aménagements à prévoir durant le quinquennal 2009-2013. Voilà un thème d'actualité à débattre, à mûrir, à le transformer en propositions constructives et à le défendre par tous les moyens pour arracher les projets des grands aménagements. L'on est mécontent de voir des visiteurs faire le tour de la ville sans pour autant trouver ce qui leur faut. Le développement de la ville doit se faire avec tous ses corollaires. L'ébauche salutaire est donnée par l'art de la «Khachaba» (théâtre). Deux excellentes troupes ont obtenu des trophées et ont pu sortir la ville de l'oubli artistique. Cependant, la petite expérience de tenir une foire, une sorte de foire, est à prendre au compte des belles initiatives des collectivités locales. Mais à travers elle l'on comprend que la ville manque de structures d'hébergement, d'exposition et de divertissement.