Hammam Bou-Hadjar Chantiers en retard, des entreprises sommées d'activer

Le wali d'Aïn Témouchent, MonsieurBouderbali Mohamed, constatant des retards, quelque peu exagérés, dans lalivraison des projets de locaux à usage professionnel, a adressé desavertissements verbaux à l'endroit des entreprises défaillantes qui n'ont rienfait pour redynamiser et renforcer leurs chantiers en moyens humains etmatériels. Tacitement, ces avertissements concernent aussi l'environnementtechnico-administratif et les autorités locales. Le cas de Hedjairia dans lacommune de Hammam Bou-Hadjar est édifiant à plus d'un titre. L'un desentrepreneurs a été sommé de livrer les locaux à usage professionnel au plustard la fin de l'année en cour afin qu'ils soient attribués dans les délaisimpartis. A cet effet, le wali avait demandé aux responsables locaux concernésde finaliser les listes des bénéficiaires dans les meilleurs délais.S'adressant au chef de daïra, le premier responsable de la wilaya lui avaitdemandé de faire un constat dans 15 jours. Il faut que ces derniers soient élusdes produits de la formation professionnelle qui disposent d'un métierrépondant aux critères de choix, avait conseillé le wali. Les maîtres desouvrages n'avaient pas réalisé au début qu'ils allaient se retrouver dans unetelle situation caractérisée par des lenteurs insupportables dans laréalisation des projets. Les mêmes responsables faute de promoteurs potentielsn'avaient pas d'autres alternatives devant eux que de lancer les projets pourles comptabiliser dans les rapports de synthèse. Comment se fait-il que «desChinois font 10 000 km pour venir en Algérie travailler et en appliquant lesmêmes prix que les Algériens et s'en sortent aisément alors que les nationauxéprouvent des difficultés pour s'en tirer», s'interroge le wali. Beaucoup dejeunes entreprises qui, par manque d'expérience qui, faute de moyensfinanciers, ont abandonné leurs chantiers en cours de route. Cette situationinattendue avait ramené son lot de problèmes et posé de sérieuses difficultéspar la suite à tel point qu'il fallait opérer des résiliations à l'amiable ouau tort de l'entreprise. Dans certains cas, des chantiers de locauxprofessionnels vont bien et seront livrés dans les délais contractuels mais lademande demeure inférieure à l'offre, une situation que le wali n'a pas préféréet pour laquelle il a insisté à ce que les responsables provoquent la demandeet vont vers les jeunes, produits de la formation professionnelle et de l'université.Et pourtant, c'est une tâche aisée surtoutsi l'on sait qu'au niveau de chaque daïra il existe un centre de formationprofessionnelle.