La wilaya de Aïn Témouchent compte déjà 16 zones humides dont celle de l’île de Rachgoun, classée mondiale selon la convention Ramsar.
La Journée mondiale des zones humides sera célébrée aujourd’hui sous le thème “Les zones humides et l’eau”, qui met en lumière les zones humides en tant que source d’eau douce et encourage les actions visant à les restaurer et à enrayer leur perte. À cette occasion, un programme riche et varié se déroulera à Douaïma (commune de Hammam Bou-Hadjar).
Les activités des festivités seront menées avec la participation de tous les acteurs relevant des secteurs de l’environnement, de la conservation des forêts, la direction des services agricoles ainsi que l’association écologique Echourouk pour la protection de l’environnement.
Cette dernière s’efforce de contribuer et de faire le nécessaire au niveau des démarches afin de valoriser et classer la zone humide de Douaïma en tant que zone naturelle protégée et gardée, dans la mesure où cette dernière se distingue par une diversification d’espèces d’oiseaux très rares.
À cet effet, un projet d’aménagement vient d’être proposé au ministère de l’Environnement et aux autorités locales.
Le projet sera financé dans le cadre du programme PPI-Oscan portant sur l’agriculture biologique.
Pour rappel, l’association Echourouk a effectué des opérations d’envergure de nettoiement sur les lieux en se débarrassant de tous les déchets, et ce, tout au long des trois dernières années. Ce qui a permis d’attirer un grand nombre d’oiseaux migrateurs.
Selon le président de l’association Echourouk, plus de trois milliards de personnes survivent grâce aux zones humides dans le monde.
Actuellement, à chaque fois qu’on recense les oiseaux migrateurs, il y a des nouveaux qui sont attirés par le lieu.
Dans le même sillage, l’association Echourouk a lancé deux cycles de formation, l’un concernant les oiseaux migrateurs et le second sera destiné aux fellahs. Le premier stage a été sanctionné par la remise des attestations de participation à une quarantaine de stagiaires. Pour le second cycle, il ciblera les fellahs à la faveur d’une agriculture biologique, sachant que la zone humide dans la wilaya de Aïn Témouchent occupe 70% des terres agricoles.
L’utilisation des produits chimiques dans les engrais notamment avec le contact de la pluie devient nocive pour les oiseaux qui viennent s’abreuver dans les ruissellements en y laissant leur vie.
Pour information, la wilaya de Aïn Témouchent compte 16 zones humides, dont celle de l’île de Rachgoun, classée mondiale selon la convention Ramsar. Parmi les zones classées, on peut citer celles de Sidi Ameur (Ouled Kihal), la station de lagunage de Hassi El-Ghella, Douaïma et Benallal (Hammam Bou-Hadjar), le barrage de Béni Djelloul (Sid Ouriache), le barrage Sidi Haddouche et la retenue collinaire de Aïn Guermel (Aghlal), la retenue collinaire de Bouguedra, la station de lagunage ainsi que le lac de Saâda (El-Malah), la retenue collinaire Kolla (Hassasna), la station lagunage et sebkha (El-Amria), le barrage Dzioua (Aïn Tolba), la station de lagunage (Aïn El-Arba), oued El-Malah (Terga) et la zone humide de B’khaissa (commune de Sidi Safi).
Photo: La zone humide de Douaïma, Aïn Temouchent. © D.R
M. LARADJ
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Posté Le : 04/02/2021
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : M. LARADJ
Source : liberte-algerie.com du mercredi 3 février 2021