Des jeunes habitants de Hamma Bouziane déplorent que, «dans le cadre de la résorption du
commerce informel, une quarantaine de locaux construits par la mairie, à la
cité «El Ghirane» et au marché du 17 Octobre, soient
toujours fermés malgré qu'ils aient été attribués depuis des mois».
Selon nos interlocuteurs, «nous nous interrogeons sur les tenants et
aboutissants de cette situation, car ces locaux sont maintenant dans un état de
dégradation avancé, sans eau, sans électricité, etc., alors que les bénéficiaires
d'arrêtés d'attribution continuent à squatter les trottoirs et à y exposer
leurs marchandises». Et de faire remarquer que, «cette situation concerne aussi
bien la dizaine de locaux de la cité «El Ghirane» que
le reste qui se trouve au marché du 17 Octobre». Et de poursuivre qu'en dépit
de ces déboires, les autorités municipales et sans dégager de solution fiable à
ces premiers locaux, s'apprêtent à en attribuer une vingtaine d'autres se
trouvant dans les deux marchés, situés sur le plateau de la localité de Bekira. Toujours selon nos interlocuteurs, «le premier est
nouveau et de création récente, alors que l'autre est ancien mais a été
réhabilité. Ils sont destinés, tous les deux, au commerce des fruits et
légumes».
Selon le coordinateur de l'Union
des commerçants (UGCAA) de Hamma Bouziane,
Boudjemâa Boudjadja, il est
à craindre que ces nouveaux locaux connaissent un sort identique et la même
mésaventure que les précédents. Aussi, dira-t-il, «si je peux me permettre une
suggestion pour les autorités de l'APC, je citerai
d'abord celle concernant un changement des critères d'attribution, à l'instar
des autres APC qui n'ont pas hésité à rectifier le tir après avoir connu les
mêmes déboires, et ensuite je proposerai le concours de notre coordination locale
pour le choix des futurs bénéficiaires et ce, en considérant le fait que nous
connaissons bien la réalité du terrain».
Par ailleurs, nos vis-à-vis, tiennent à signaler le piteux état de la
principale artère de la ville de Hamma Bouziane, rue de la Laine, qui bien que récemment goudronnée n'en
comporte pas moins, en plusieurs endroits, des restes de gravats, de bitume et
autres amas de détritus toujours pas enlevés. Situation des plus incommodantes
aussi bien pour les riverains que pour les commerçants. Ils soulignent aussi, que
cette belle rue, qui traverse pratiquement de bout en bout l'agglomération de Hamma, gagnerait beaucoup et mériterait amplement à être
mieux illuminée la nuit.
Questionné sur ces sujets, le maire M. Filali, dément
que des locaux soient déjà attribués et fait savoir que la procédure est en
cours et en attente du quitus de la wilaya. Et de noter que « avant-hier
j'étais en réunion avec le directeur du Commerce pour étudier ce dossier
concernant le recyclage des marchands informels de la commune, dans le circuit
officiel. Et de souligner qu'à cet effet, 4 marchés de près de 300 places sont
prévus et en cours d'aménagement, dont 100 places à Stayah
du côté de la Sempac, plus de 60 à la cité « El Ghirane», 60 autres à Bekira et
un peu plus encore Djeloulia, sur la route de Jijel. Tout
sera attribué dès que possible».
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Posté Le : 06/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com