Les dernières intempéries qui ont touché la wilaya de Constantine ne se
sont pas passées sans provoquer des dégâts chez les occupants des 210 logements
de la cité Rabah Rouamel, dans le quartier de Zouitna à Hamma-Bouziane.
En effet, ces derniers sont intervenus en force hier à la radio régionale,
pour crier leur désarroi et se plaindre des nombreuses infiltrations des eaux
de pluie dans leurs appartements, infiltrations provenant des fissures
constatées dans les toits et même sur les façades des immeubles.
«A la longue, a précisé un citoyen, cette situation provoquera, à coup
sûr, des effondrements quelque part et nous craignons sérieusement que les
plafonds ne nous tombent sur la tête». Un autre riverain enchaîne en évoquant
la situation que les habitants ont vécu l'année dernière pendant la période des
pluies : «Nous appréhendons avec angoisse l'arrivée des pluies car nous serons
exposés au risque de vivre la même situation désastreuse que l'année passée
lorsque nos appartements ont été inondées et il a fallu l'intervention des
sapeurs pompiers pour nous tirer du pétrin». Quant à M. Brahim Maoui, président de l'association de quartier, il s'est
montré catégorique en disant que leur situation a été signalée à l'OPGI par le biais de rapports et des requêtes qu'il a lui-même
remis aux responsables de l'office, en demandant une intervention urgente des
services techniques concernés afin de colmater les brèches par où se font les
infiltrations d'eau à partir des terrasses des immeubles. Mais sans résultat, a-t-il
affirmé.
Les plaintes des habitants des 210 logements de cette cité ont été
communiquées au responsable de l'OPGI de Constantine
chargé de la gestion immobilière, en l'occurrence M. Badreddine
Ramoul, et ce dernier n'a pas nié l'existence des
problèmes qui affectent ses habitants : «Nous sommes au courant de cette
situation a-t-il rétorqué, et nous n'avons jamais manqué de répondre aux
sollicitations des riverains en mettant en Å“uvre les moyens dont nous disposons.
Seulement, il faut aussi que ces citoyens mettent du leur et prennent
conscience de leurs devoirs». Ce responsable a expliqué qu'il y a, en la
matière, certains facteurs qu'il faut prendre en considération, et en tête de
ces derniers, celui concernant les moyens financiers. «Les habitants des 210
logements et, en général, ceux occupant le patrimoine appartenant à l'OPGI, ignorent-ils que l'office ne peut fonctionner sans
argent ? Et celui-ci ne peut provenir que des loyers. Aussi, a-t-il expliqué, il
faut savoir que les arriérés des loyers impayés concernant cette cité approche
le milliard de centimes. «Toutefois, cela ne veut nullement dire que l'OPGI va se dérober à son devoir de maintenance des immeubles
et les travaux de réparation nécessaires vont être faits suivant les programmes
arrêtés». Pour terminer, M. Ramoul a signalé que le
dossier relatif aux interventions prévues dans le cadre de la maintenance des
immeubles de la cité des 210 logements a été ficelé et adressé aux secteurs
concernés pour application. «Nous attendons la réponse», a-t-il conclu.
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Posté Le : 13/11/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com