Les parents
d'élèves scolarisés dans les établissements des villes de Hamma-Bouziane
et Ibn-Ziad disent éprouver toujours une vive
inquiétude à cause de l'épidémie d'hépatite A qui s'est déclarée dans leurs
communes où, rappelons-le, 34 cas avérés ont été dénombrés cette dernière
quinzaine par les services sanitaires de l'Etablissement public de santé de
proximité (EPSP) du chef-lieu de daïra de Hamma-Bouziane.
Cette inquiétude, nous ont confié hier des habitants de ces deux localités, s'amplifie
au moment où leurs enfants, les vacances terminées, rejoindront aujourd'hui les
bancs des écoles. Ceci, d'autant plus, disent-ils, que les véritables causes à
l'origine de cette pandémie n'ont pas encore été cernées par les autorités
sanitaires, et ce, malgré le dispositif de prévention et de contrôle mis en
place depuis l'apparition du phénomène. Ces mêmes autorités assurent avoir déclenché
le branle-bas de combat en mobilisant les plus grands épidémiologistes qui se
trouvent sur la place. «Les parents doivent être rassurés à ce sujet, nous a
déclaré hier M. Aït Kaki, secrétaire général de la
direction de wilaya de la santé, de la population et de la réforme hospitalière.
Avant le retour des enfants dans les établissements scolaires, a-t-il poursuivi,
nous avons dépêché sur le terrain une commission d'enquête composée
d'épidémiologistes pour renforcer le dispositif installé par les autorités
sanitaires locales et recommander la prise des larges mesures préventives et le
contrôle à tous les niveaux. Jusqu'à présent, l'épidémie demeure circonscrite
en des endroits précis qui ont été signalés au début, à savoir deux quartiers à
Hamma-Bouziane où les cas avérés sont les plus
nombreux, et dans la ville d'Ibn-Ziad. Le chiffre de 34
cas avérés n'a pas augmenté. Aussi, nous pouvons dire que le danger de la
propagation a été éloigné».
Reconnaissant que
les causes et l'origine de la propagation du virus n'ont pas encore été
déterminées jusqu'à présent, M. Aït Kaki a néanmoins
été catégorique pour affirmer qu'à la veille de la rentrée scolaire, la
situation est maîtrisée. Reste à développer l'aspect préventif, et à ce propos,
le secrétaire général de la
DSPRH estime que le problème réside beaucoup plus dans
l'observation des règles d'hygiène. Ce qui a conduit M. Aït
Kaki à rappeler les mesures prises au niveau des établissements ayant des
cantines, pour leur demander d'éviter de servir des légumes frais, et l'appel
lancé aux fellahs pour leur demander de ne pas arroser leurs légumes avec des
eaux usées. Quand nous l'avons joint hier matin, ce responsable était sur le
théâtre des opérations et il a profité de l'occasion pour dire : «Nous avons
travaillé durant tout ce week-end de fin d'année, durant les journées de jeudi,
vendredi et samedi.
Et aujourd'hui, premier
jour de l'an, nous sommes encore sur le terrain pour superviser les actions en
cours et renforcer les équipes mises en place par l'EPSP
de Hamma-Bouziane et les directeurs des
établissements pour accueillir les élèves».
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Posté Le : 02/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : A M
Source : www.lequotidien-oran.com