Après deux
tentatives qui se sont avérées infructueuses, l'assemblée populaire communale
de Hamma-Bouziane vient de lancer un troisième avis de mise aux enchères
publiques pour la location, pour une durée de 3 années, de structures de
commerce et de loisirs, relevant de son patrimoine.
La procédure qui
aura lieu dans une dizaine de jours, porte essentiellement sur la location de
cafétérias, de parkings et de deux piscines situés dans le chef-lieu de la
daira et dans la nouvelle cité de Békira. Les prochaines enchères porteront sur
la location d'un parking pour véhicules, une cafétéria et une piscine à Békira,
pour le premier lot dont la mise à prix a été fixée à 200 mille dinars,
représentant la location mensuelle. Le second lot comprend la location d'un
autre parking pour voitures, une cafétéria, un espace pour les jeux et les
loisirs et une piscine à Hamma-Bouziane. La mise à prix pour ce second lot à
été fixée à 500 mille dinars de location mensuelle.
Les habitants de
Hamma-Bouziane et Békira qui attendent impatiemment la mise en service de ces
structures d'accompagnement ont été amenés à s'interroger, à juste titre, sur
les raisons qui ont motivé ces longues fermetures et le fait que ces structures
n‘intéressent pas les investisseurs. «Pourtant, il s'agit en l'espèce,
d'investissements légers et, à notre avis, les candidats devraient se bousculer
au portillon de la mairie», disent des habitants qui affirment que leurs
localités ont grand besoin de ces équipements, notamment les structures de
loisirs, domaine dans lequel le déficit est sans commune mesure. Les questions
posées à ce propos par ces citoyens, ont été répercutées au président de l'APC
M. Filali. Ce dernier explique cette situation en affirmant d'abord que «la
balle est dans le camp des investisseurs». Il précise que les offres sont
infructueuses du fait qu'à chaque appel, ils se présentent soit des candidats
qui ne possèdent pas la capacité d'investissement nécessaire, c'est-à-dire un
fonds de roulement bancaire qui dépasse les 2 milliards de centimes, soit que
le dossier administratif ne réponde pas entièrement aux conditions fixées dans le
cahier des charges. Citant le cas de la piscine de Hamma-Bouziane, le maire
explique que cette structure qui se trouve dans un mauvais état a besoin d'être
sérieusement retapée et efficacement gérée.
Selon lui, c'est
pour cette raison que l'organe délibérant de l'APC avait mis des clauses
contraignantes dans les cahiers de charges dont l'objectif était, en même
temps, de barrer la route aux pseudo-investisseurs à la recherche de gain
facile et d'assurer le fonctionnement régulier et permanent des structures
louées pour le bénéfice des citoyens. Toutefois, ajoute M. Filali, si ce
troisième avis s'avère lui aussi infructueux, nous serons amenés à procéder à
la révision des cahiers de charges en introduisant des conditions plus
souples».
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Posté Le : 17/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com