Algérie

Hamid Hadjadj (président de la FAF), à propos du futur entraîneur national «Le bureau fédéral décidera aujourd?hui»



Pour en savoir plus sur la question qui taraude tous les amoureux de l?équipe nationale, nous avons pris contact avec Hadjadj, le président de la FAF, qui a tenu à nous fournir des informations qui ont le mérite d?être officielles. Il commencera par dire: «Je me suis entretenu pendant trois heures avec Rabah Saâdane. Cela m?a permis de connaître son projet sportif vis-à-vis de l?équipe nationale en particulier et du football national en général. Ce projet sera soumis aujourd?hui au bureau fédéral». Lors de cet entretien, Saâdane a demandé d?avoir la possibilité de choisir son propre staff technique. Le premier responsable de la fédération n?a pas vu d?inconvénient à cette exigence, tout en évitant de se prononcer, mais affirme toutefois que la proposition de Saâdane à propos du choix de son staff sera examinée lors de la réunion du bureau fédéral aujourd?hui. A propos de Rabah Madjer, le président de la FAF nous a fait savoir qu?il y a eu un contact indirect, «mais je préfère l?écouter afin d?avoir une idée précise sur ses visions de la situation», dira Hamid Hadjadj. Ce dernier devait contacter directement l?ex-star de Porto et ex-entraîneur national. «Je crois savoir que Madjer a une vision de projet tout à fait différente, mais il est préférable de l?écouter afin de débattre la question, car là il s?agit d?une décision très importante vu les prochaines échéances de l?EN», nous a déclaré notre interlocuteur. Hamid Hadjadj n?a pas omis de souligner que l?entrevue avec le ministre de la Jeunesse et des Sports a été fructueuse et encourageante, mais a tenu que la tutelle n?a rien imposé. A présent, le président de la FAF a tenu à préciser que seuls Saâdane et Madjer sont pressentis, quant aux autres «ce ne sont que des spéculations», nous a-t-il dit. En somme, même si le mal du football algérien est plus profond, la FAF a jugé utile de procéder par priorités. La première étant de désigner le plus tôt possible, un entraîneur national car les éliminatoires pour le Mondial 2010 pointent déjà à l?horizon.Quant au reste, c?est toute la politique en général de notre sport-roi qui mérite d?être revue avec l?implication de toutes les instances concernées. Il est plus logique de procéder à une évaluation appropriée de la situation afin de pouvoir opérer des changements susceptibles de sortir notre football de son marasme. Le langage franc, la prise de conscience et la sincérité d?un cadre technique qui cherche à assumer sa responsabilité et à développer le football de son pays sont à souhaiter. Aussi, il est indispensable de changer cette mentalité qui prévaut actuellement. La responsabilité de tous est engagée. Il est impératif de mettre à la disposition des structures gérant le football les infrastructures sportives afin de leur permettre de mettre en oeuvre leurs plans de travail. Car, à Oran par exemple, dernièrement des vétérans ont «chassé» les jeunes d?un club du stade Bouakeul...


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