Algérie - Hamid Grine

Hamid Grine reçoit le prix maghrébin du roman français



L’union maghrébine des éditeurs de livres (Umel) a honoré le romancier algérien Hamid Grine pour l’ensemble de son œuvre écrite en français. L’auteur, faut-il le rappeler, a à son compteur plus d’une dizaine d’œuvres littéraires. La cérémonie s’est déroulée vendredi à la Safex en marge de la tenue du Salon du livre «Sila 2008».Cette distinction est hautement méritée, au regard de la prolixité de cet auteur, dont les œuvres sont parmi les plus vendues sur la place. Il est à noter que pour la catégorie des auteurs arabophones, la distinction est revenue à zhor Ounissi.
Contacté, cet auteur succès s’est dit très honoré par cette distinction d’autant plus qu’elle était d’une part inattendue et qu’elle émane de l’union maghrébine, ce qui signifie que la réputation des romans de Hamid Grine a largement dépassé les frontières nationales pour s’imposer au niveau maghrébin comme une référence. La reconversion réussie de cet ancien journaliste sportif en romancier à succès est un fait avéré. En témoigne le nombre de romans vendus à chaque fois. Son ouvrage consacré à Lahkdar Belloumi est un best-seller. En effet, Hamid Grine est assurément l’une des valeurs sûres de cet art littéraire qu’est le roman.

Son talent incontesté a été prouvé à travers les innombrables romans édités à ce jour. A chaque nouvelle publication, l’auteur, qui affirme écrire pour les algériens, révèle un pan de son immense talent et un peu de sa personnalité.
Dans un entretien accordé à El Watan à la suite de la parution de son roman «la dernière prière», il avant affirmé que «l’acte cursif, c’est pour exorciser mes démons intérieurs et aussi parce qu’on aime écrire. Cette chose-là est une précieuse passion». A un autre confrère qui l’interrogera sur ses motivations et la source de son inspiration, il a déclaré il y a de cela quelque temps que «le fait de me sentir mal dans ma peau m’incite à écrire. C’est ce qui m’est encore arrivé avant «La dernière prière» qui est mon premier roman de fiction.Chaque ligne écrite, chaque paragraphe couché sur le papier sont autant de délivrances quotidiennes. On passe d’un état d’âme à l’autre. De l’irritation à la béatitude. L’écriture d’un roman est beaucoup plus engageante que lorsqu’on écrit un essai.»
Pour rappel, on citera dans le désordre ses principaux romans: «le café de Gide», «la nuit du henné», «la dernière prière», «Cueille le jour avant la nuit», «comme des ombres furtives», ou encore «chronique d’une élection pas comme les autres», sans oublier «Lakhdar Belloumi, un footballeur algérien» par lequel l’aventure littéraire a débuté.


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