Algérie

Hamid Grine prêche l'optimisme



Hamid Grine prêche l'optimisme
« Les journalistes doivent assumer leur rôle dans la promotion de l'image de l'Algérie. Une image qui est loin d'être mauvaise », a affirmé jeudi dernier le ministre de la Communication, Hamid Grine, à l'occasion de la célébration du 59e anniversaire de la création de la Radio secrète. « Croyez moi, l'image de l'Algérie n'est pas mauvaise. Elle a juste besoin d'être consolidée », rassure-t-il, en appelant les citoyens et les journalistes à faire preuve de « lucidité » en évitant d'être victimes « des préjugés ». « A chaque fois que je suis en déplacement, je prêche la bonne parole et l'optimisme. Chaque citoyen, hors de son pays, est considéré comme un porte-parole, voire un ambassadeur, de sa patrie. S'il se conduit bien, par effet de transfert, l'image du pays s'améliorera dans l'esprit de ceux qui l'ont connu. Les actes ont leur importance, car ils renvoient aux origines de leurs auteurs », souligne-t-il pour démontrer que la promotion de l'image du pays est l'affaire de tous, notamment celle des journalistes devant profiter des tribunes et des supports médiatiques qui s'offrent à eux, afin de mettre en avant les acquis nationaux. Il s'est réjoui de l'adoption de la loi de finances pour 2016 qu'il considère comme « un signe de bonne santé ».Le ministre de la Communication est intervenu lors d'une rencontre tenue au centre culturel de la Radio algérienne Aïssa Messaoudi à l'occasion de la célébration du 59e anniversaire de la création de la « Voix de l'Algérie libre et indépendante » marquée par l'augmentation du volume horaire de la Radio internationale, passant de 12h à 18h par jour. Cette Radio a invité Lies Boukraa, DG de l'Institut national des études de stratégie globale (INESG) pour animer une conférence sur « les médias est les enjeux géostratégiques ». Avant de céder la parole au conférencier, le ministre de la Communication a assuré que « l'Algérie n'aura point une forte voix sans une diplomatie forte et des médias forts ». Convaincu que les moyens de communication sont indéniablement des supports non négligeables, que ce soit sur les plans national ou international, Hamid Grine a souhaité que la Radio internationale fasse la promotion de l'image de l'Algérie au même titre que la radio secrète qui avait ontribué à faire connaître le combat des Algériens lors de la guerre de libération. Pour ce qui est de la conférence, Boukraa a incité les journalistes à agir, en tenant compte qu'ils sont dans « un contexte de guerre médiatique manipulée par les grandes puissances mondiales.D'où le besoin de constituer un front médiatique dont le rôle serait de faire face à toutes les menaces externes ». Le conférencier a plaidé pour la mise en place d'une stratégie nationale, concertée avec l'ensemble des acteurs, devant s'ériger en guise de « riposte » à toutes les attaques. Il a dans ce sens estimé qu'il faut éviter « la vision fétichiste des médias », car, selon lui, faire une révolution est une question politique et non pas médiatique. Il dira cela pour contredire la thèse voulant faire accroire que le printemps arabe a été stimulé par des ressources médiatiques. « Le rôle des réseaux sociaux dans le printemps arabe a été exagéré, notamment par les pays occidentaux. Les populations arabes ne sont pas descendues dans la rue à cause de ces réseaux. Ce n'est pas le média qui est stratégique mais plutôt l'information apte à former les esprits.La fonction des médias est loin d'être simple. Ils servent à vaincre le désordre en jouant sur les distances et en bousculant les résistances », affirme le directeur de l'INESG comparant les médias « aux armes ». Concernant le rôle assigné aux médias, le même conférencier souligne : « si nous voulons défendre l'image de l'Algérie, nous devons occuper le terrain. Le but est d'éviter à notre pays de servir de relais d'exécution. Nous sommes astreints à assumer notre rôle de puissance régionale ». Pour résister à la donne actuelle, il propose la consécration de l'Etat-nation, en tant que socle des plus grandes résistances. Boukraa a indiqué que cela passe inéluctablement par « une solidarité nationale très puissante, et une capacité d'agir sur l'opinion publique au niveau de tous les espaces stratégiques ».




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